Biographie
Compositeur
autrichien
D'une
famille de paysans et de musiciens , Bruckner apprit très jeune le violon , le
chant et l'orgue .Parallèlement à des études d'instituteur , il étudie la
composition à Linz , et commence à composer de la musique d'église (choeurs
d'hommes et de modestes oeuvres d'église ), des danses et des chansons
populaires.
En
1855 , organiste à Linz , sa réputation n'est plus à faire mais il poursuit
ses études musicales notamment avec le chef d'orchestre Otto Kitzler , partisan
de la " musique future " (Berlioz ,Liszt et Wagner). Il subit aussi
les influences plus classiques de Beethoven, Mendelssohn et Meyerbeer. C'est
seulement à l'âge de quarante ans qu'il compose sa " Symphonie en
fa mineur " (qu'il considèrera par la suite comme une œuvre d'école).
En
1865, il rencontre Wagner en assistant à la première de "Tristan et
Isolde " : son admiration pour Wagner est telle, qu'il lui dédicace en
1873 sa " Symphonie n° 3 ". Il rencontrera également Liszt et
Berlioz.
En
1868, il est nommé professeur au Conservatoire de Vienne, où il commence
vraiment sa carrière de compositeur ( Il y composera toutes ses symphonies, le
" quintette à cordes " et le "Te Deum ". A
cause de son orchestration, on l'a appelé le 'Wagner de la symphonie', mais à
l'opposé de celui-ci , Bruckner suit la tradition consacrée de la polyphonie
allemande, et se consacre à la musique symphonique et chorale.
La
personnalité de Bruckner est dominée par un profond sens religieux : il considère
la musique comme l'apothéose de la symétrie, et construira ses Symphonies
comme des cathédrales gothiques.
Les
oeuvres de Bruckner posent des problèmes textuels nombreux et complexes. Il a
souvent révisé ses partitions, et des versions contradictoires de ses
symphonies ont été diffusées. La Fondation de la Société internationale
Bruckner a permis d'entreprendre la publication des versions originales de ses
manuscrits.
Après
un début de carrière heureux (tournées d'orgue en France et en Angleterre),
Bruckner se trouve pris dans la lutte des partisans de Brahms et ceux de la
'musique future'. Bruckner connaîtra le célébrité vers la fin de sa vie,
mais sa condition restera toujours modeste (il vivra d'une pension octroyée par
le gouvernement autrichien et quelques grands industriels).
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