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Comme son héroïque homonyme Hector, Berlioz a péri sous les murs de
Troie "
Cet
intermède symphonique est placé entre les IIIème et IVème actes des Troyens.
Virgile fournit ici à Berlioz son point de départ (Énéide,
chant IV, lignes 117-168), mais comme si souvent dans son inspiration littéraire
Berlioz adapte l’original à des fins musicales qui vont bien au delà
des données du texte virgilien. La scène représente un forêt
africaine, avec au fond un grand rocher et à gauche l’ouverture d’une
grotte; on aperçoit deux naïades se baignant dans un bassin. Ce paysage
tranquille est troublé par des sonneries de cor et l’arrivée de
chasseurs troyens et tyriens. Une tempête se déchaîne, au paroxysme de
laquelle on voit Didon et Énée entrer dans la grotte, pendant que
Satyres, Faunes et Sylvains exécutent des danses grotesques en poussant
des cris d’"Italie!" pour rappeler à Énée sa destinée. La
tempête s’apaise et lecalme revient.
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aussi :
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