Surnommé le père de la musique russe, Glinka a été le premier à imprégner son langage des tournures mélodiques populaires et à donner à l'opéra russe une dimension dramatique qui annonce Moussorgski et Rimski-Korsakov. Il fut le contemporain et l'ami de Pouchkine et de Gogol, il encouragea la vocation musicale du jeune Balakirev et fut le modèle et l'inspirateur direct du Groupe des Cinq.

1818-22 Etudes dans une institution réservée aux nobles de

Saint-Pétersbourg, cours de piano avec Carl Meyer et John Field

1822 Variations sur un thème de Mozart, pour harpe; voyage dans le Caucase, découvre la musique orientale et fait de la musique en autodidacte pendant plusieurs années

1824-28 Employé au Ministère des Communications, se lie d'amitié

avec Pouchkine

1826 Sonate pour alto et piano

1830-33 Voyage en Italie, rencontre Donizetti et Bellini et s'éprend de la musique italienne

1833 Travaille le contrepoint et la composition avec le théoricien allemand Siegfried Dehn à Berlin

1834 Le retour dans son pays natal l'incite à composer un véritable opéra national : Ivan Soussanine

1836 L'ouvrage est représenté à Saint-Pétersbourg sous le titre

La vie pour le tsar, l'événement est salué par les milieux littéraires et artistiques de Russie comme un jalon de la culture russe

1837-39 Chef de chœur à la chapelle impériale

1840 Le Prince Kholmsky, musique de scène,

Adieu à Saint-Petersbourg, cycle de mélodies

1842 Rouslan et Ludmila, opéra d'après Pouchkine

1844 Déçu par la critique, il quitte la Russie et vient à Paris

1844-45 Il se lie avec Berlioz qui fait exécuter plusieurs de ses oeuvres, il est le premier Russe joué en France

1845-47 Séjour en Espagne, recueille des chants traditionnels

1845 Jota aragonesa

1847-52 Séjours à Novospasskoïé, Varsovie, Saint-Petersbourg

1848 La Kamarinskaïa

1848-49 Souvenirs d'une nuit d'été à Madrid

1852-54 Mène une vie retirée à Paris en raison de sa santé défaillante

1854-55 De retour à Saint-Petersbourg, entreprend de rédiger ses Mémoires

1856 Part pour Berlin afin d'y travailler avec son vieux maître Dehn à l'étude des anciens modes religieux et meurt le 15 février 1857