Selon les signataires de l'appel, dix
mesures de précaution doivent être prises dans l'attente de données
définitives.
-
N'autorisez pas les enfants de moins de
12 ans à utiliser un téléphone portable
sauf en cas d'urgence. Les organes en développement (du foetus ou de
l'enfant) sont les plus sensibles à l'influence possible de l'exposition
aux champs électromagnétiques.
- Lors des communications, maintenir le téléphone à plus de 1 mètre du
corps (l'amplitude du champ baisse de quatre fois à 10 cm, de cinquante
fois à 1 m de distance). Utilisez le mode haut-parleur, ou un kit mains
libres, ou une oreillette Bluetooth (en faisant attention de ne pas la
conserver constamment à l'oreille en période de veille).
- Restez à plus d'un mètre de distance d'une personne en communication, et
évitez d'utiliser votre téléphone dans des lieux comme le métro, le train
ou le bus où vous exposez passivement vos voisins proches au champ
électromagnétique de votre appareil.
- Évitez le plus possible de porter un téléphone mobile sur vous, même en
veille. Ne pas le laisser à proximité de votre corps la nuit, ou alors le
mettre en mode "avion" ou "hors ligne/off line" qui a l'effet de couper
les émissions électromagnétiques.
- Si vous devez le porter sur vous, assurez-vous que la face "clavier"
soit dirigée vers votre corps et la face "antenne" (puissance maximale du
champ) vers l'extérieur.
- Utilisez votre téléphone portable pour établir le contact ou pour des
conversations de quelques minutes seulement (les effets biologiques sont
directement liés à la durée d'exposition). Il est préférable de rappeler
ensuite d'un téléphone fixe filaire, et non d'un téléphone sans fil DECT
qui utilise une technologie à micro-ondes apparentée à celle des
portables.
- Quand vous utilisez votre téléphone portable, changez de côté
régulièrement, et avant de mettre le téléphone portable contre l'oreille,
attendez que votre correspondant ait décroché.
- Évitez d'utiliser le portable lorsque la force du signal est faible ou
lors de déplacements rapides comme en voiture ou en train.
- Communiquez par SMS plutôt que par téléphone (limite la durée
d'exposition et la proximité du corps).
- Choisissez un appareil avec le DAS (débit d'absorption spécifique qui
mesure la puissance absorbée par le corps) le plus bas possible.
Liste
Téléchargez les
recommandations dans le détail (PDF)
LES 20 SIGNATAIRES
- Dr Bernard Asselain, Chef du
service de Biostatistiques du Cancer, Institut Curie
- Pr Franco Berrino, Directeur
du Département de Médecine Préventive et Prédictive de l’Institut National
du Cancer, Milan, Italie
- Dr Thierry Bouillet,
Cancérologue, Directeur de l’Institut de Radiothérapie, Centre Hospitalier
Universitaire Avicenne, Bobigny
- Pr Christian Chenal,
Professeur Émérite de Cancérologie, Université de Rennes 1 et ancien
responsable de l’équipe de recherche CNRS « Radiations, Environnement,
Adaptation »
- Pr Jan Willem Coebergh,
Cancérologue, Département de Santé Publique, Université de Rotterdam, Pays
Bas
- Dr Yvan Coscas, Cancérologue,
Chef du service de radiothérapie, Hôpital de Poissy St Germain
- Pr Jean-Marc Cosset, Chef de
département honoraire d'Oncologie/Radiothérapie de l'Institut Curie, Paris
- Pr Devra Lee Davis, Chef du
Département de Cancérologie Environnementale, Université de Pittburgh,
Etats-Unis
- Dr Michel Hery, Cancérologue,
Chef du Département de radiothérapie, Centre Hospitalier Princesse Grâce,
Monaco
- Pr Lucien Israël, Professeur
Émérite de Cancérologie, Université Paris XIII, Membre de l’Institut
- Jacques Marilleau, Ingénieur
SUPELEC, ancien physicien au Commissariat à l’Energie Atomique et au CNRS
Orsay
- Dr Jean-Loup Mouysset,
Cancérologue, Polyclinique Rambot-Provençale, Aix-en-Provence, Président
de l’association Ressource
- Dr Philippe Presles,
Président Institut Moncey de Prévention Santé, Paris, Auteur de « PREVENIR »,
Robert Laffont, 2006
- Pr Henri Pujol, Cancérologue
- Joël de Rosnay, Docteur ès
Sciences, Ecrivain scientifique
- Dr Simone Saez, Docteur ès
Sciences, ancien chef de Service du Centre de Lutte contre le Cancer Léon
Bérard, Lyon
- Dr Annie Sasco, Docteur ès Sciences, Directrice de l’Equipe d’Epidémiologie
pour la Prévention du Cancer – INSERM, Université Victor Segalen Bordeaux
2
- Dr David Servan-Schreiber,
Docteur ès Sciences, Professeur clinique de Psychiatrie, Université de
Pittsburgh, Auteur de « ANTICANCER », Editions Robert Laffont, 2007
- Dr Pierre Souvet,
Cardiologue, Aix-en-Provence, Président de l’Association Santé
Environnement Provence
- Dr Jacques Vilcoq,
Cancérologue, Clinique Hartmann, Neuilly-sur-seine
NOUVEAUX SIGNATAIREs DEPUIS LE 15 JUIN 2008
- Pr Ronald Herberman, Cancérologue, Directeur de l’Institut de
Cancérologie de l’Université de Pittsburgh, Vice-Chancellier Associé pour
la recherche en cancérologie, faculté de médecine de l’université de
Pittsburgh
Voir aussi :
http://www.epn-ressources.be/gsm-dangereux-pour-la-sante-bons-reflexes-dutilisation
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