Carl-Maria von WEBER

Eutin, Oldenburg, 18 novembre 1786 ; Londres, 5 juin 1826

 

 

Der  Freischütz Le Franc Tireur ou Robin des Bois

  Act I. Scene 1 No.1   Intro Viktoria! Viktoria!

Opéra romantique en 3 actes.  Poème de Johann Friederich Kind d'après une conte populaire Livret de Johann Friedrich Kind, d'après un conte du Gespensterbuch (Livre des Fantômes, 1811) de Johann August Apel et Friedrich Laun

Créé le 18 juin 1821 au Neues Schinkelsches Schauspielhaus - Berlin


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Philipp Otto Runge   (1777-1810)  The Lesson of the Nightingale  Oil on canvas, 1804-1805 (105 x 86 cm) Kunsthalle,     Hamburg

 

La traduction française habituelle, Le franc-tireur, est inexacte, puisque que ce mot désigne un combattant qui n'appartient pas à une armée régulière ou une personne qui ne respecte pas la discipline d'un groupe. Le héros de l'opéra de Weber est un chasseur qui tire à l'aide de balles enchantées, donc qui sont libres, c'est-à-dire non soumises au contrôle du tireur mais à une force supérieure. 

 

Résumé.

En Bohème, peu après la guerre de trente ans. vers 1648

Acte 1
Dans une clairière, le paysan Kilian vient de battre Max, un garde-chasse, au tir. Railleries, querelle. Kuno, le garde en chef, rétablit l'ordre. Max joue de malchance depuis un mois. Or seule sa victoire le lendemain au concours de tir lui permettra, selon la tradition, d'obtenir la main d'Agathe, la fille de Kuno. Kaspar, un autre garde, lui propose de l'aider: démonstration, avec son fusil, sur un aigle à peine visible, qui tombe, tandis que retentit un rire étrange. Max vient de tirer une balle franche, qui atteint toujours son but. Rendez-vous est pris à minuit à la Gorge aux Loups pour en couler de nouvelles. Resté seul, Kaspar se réjouit du fait que Max va lui permettre d'éviter de livrer son âme au démon Samiel, le maître des balles.

Acte 2
Au soir, dans la maison de Kuno. Un tableau d'ancêtre a blessé Agathe au front. Ânnchen, sa cousine, la réconforte en chantant un air gai. Agathe se sent oppressée suite à la visite qu'elle a faite à un vieil ermite qui l'a prévenue d'un grave danger. Seules les roses qu'il lui a données la calment. Restée seule, elle implore la protection céleste. Max survient et apprend qu'Agathe a été blessée à l'heure où il tuait l'aigle. Mais il ne peut rester plus longtemps: il doit se rendre à la Gorge aux Loups, ce qui effraye les jeunes filles. A la Gorge, tandis que les esprits évoquent la mort d'une future fiancée innocente, Kaspar invoque Samiel. Pour échapper à l'enfer, il lui propose ce Max qui vient fondre des balles. La septième appartient à Samiel, qui pourra la diriger sur sa fiancée. Samiel accepte le marché, et disparaît. Max, impressionné par le spectre de sa mère, hésite à descendre. Kaspar, aidé de Samiel suscite alors l'image d'Agathe éperdue. Max saute dans l'abîme, et la fonte commence. Chaque balle est accompagnée d'apparitions de plus en plus effrayantes : oiseaux noirs, sanglier, éclairs, roues de feu, dans une incroyable tempête. A la septième balle, Samiel apparaît et saisi la main de Max, qui se signe et s'écroule.

Acte 3
Dans la forêt, le calme a succédé à la tempête nocturne. Seule reste pour le concours la balle du diable. Dans sa chambre, Agathe exprime sa confiance en la providence, mais raconte à Ânnchen son rêve : elle était la colombe que Max tirait. Surviennent les demoiselles d'honneur. Ânnchen ouvre alors la boîte qui contient la couronne de mariée ; mais c'est une couronne mortuaire qui s'y trouve. Pour conjurer le sort, Agathe se fait parer le front des roses de l'Ermite. Dans une superbe vallée, les chasseurs célèbrent les charmes de leur vie. Le prince Ottokar se fait présenter par Kuno son futur gendre, puis propose à Max de tirer une colombe. Agathe lui crie de n'en rien faire. Trop tard, elle s'écroule, indemne heureusement, pendant que Kaspar tombe d'un arbre où il était caché. Mourant, il voit Samiel venu chercher son âme. Max, interrogé, confesse sa faute. Il est banni à vie. Mais l'Ermite survient, accusant ce concours qui fait dépendre le bonheur d'une seule balle. Que la coutume soit oubliée et que Max, mis à l'épreuve pendant un an, revienne chercher la main d'Agathe. Sur le consentement du prince, liesse générale.

http://membres.lycos.fr/andros/o/fschu.htm

 

Voir aussi: 

http://www.hberlioz.com/Predecessors/weberf.htm#decouv

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Maria_von_Weber