Carl ORFF |
O
Fortuna.
Le prologue, consacré à Fortuna, la divinité du destin, présente l’existence de l’homme comme ordonnée par le caprice et l’arbitraire, facteurs d’instabilité illustrés par la « roue du destin » qui tantôt élève, tantôt abaisse. De même, le chœur «O Fortuna» se trouve répété dans l’épilogue, complétant l’illusion musicale décrite par le texte. |
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D'après certaines sources paléographiques, le manuscrit du Carmina Burana aurait probablement été écrit à la cour d'un aristocrate clérical de Carinthie amoureux des belles-lettres et protecteurs des étudiants. Bien que son histoire ultérieure soit entourée d'incertitudes, on sait que le texte subit des coupures et des réarrangements; par exemple, la miniature de la déesse de la Fortune avec sa roue fut retirée de l'endroit où elle se trouvait à juste titre et placée au début en guise de frontispice. Les pages des Fragments Burana furent probablement introduites dans le manuscrit peu de temps après l'achèvement du volume, et la partie du manuscrit refermant la Passion est peut-être légèrement postérieure au reste. |
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