Georges BIZET

 

Paris, 25 octobre 1838 / Bougival, 3 juin 1875

 

 

 

Prélude de la Suite n°1 de L’Arlésienne

 

En 1872, Léon Carvalho (1825-1897), ex-directeur du Théâtre Lyrique devenu directeur du Théâtre du Vaudeville, à Paris, décide de mettre en scène un mélodrame d’Alphonse Daudet (1840-1897), l’Arlésienne, dont l’intrigue, dans sa thématique d’amour fatal et de mort, évoque déjà Carmen. Frédéri, possédé d’un amour fou pour une Arlésienne qui n’apparaît jamais en scène, se suicide la veille de son mariage avec une jeune fille de bonne famille. Carvalho connaît bien le compositeur Georges Bizet (1838-1875) dont il a monté plusieurs opéras dans son ancien théâtre. Il lui commande la musique de scène de ce drame : Bizet écrit un prélude, des entractes, des chœurs et quelques passages de " mélodrame " où le dialogue parlé est soutenu par de la musique orchestrale. L’ouvrage, donné le 1er octobre 1872, ne plaît malheureusement pas plus au public qu’à la critique. L'oeuvre est retirée de l'affiche après 20 représentations. Bizet, qui tenait à sa musique, en fit alors un arrangement orchestral. La première suite fut créée aux Concerts Pasdeloup le 10 novembre 1872 et fut d’emblée un succès.

http://gallica.bnf.fr/anthologie/notices/01136.htm

 

Frédéri, jeune paysan de la Camargue, est amoureux d'une belle Arlésienne dont il apprend l'indignité. Au domaine du Castelet, la mère de Frédéri, Rose Mamaï, son grand-père, son oncle, le patron Marc, et le vieux berger de la famille, Balthazar, essayent de faire oublier à Frédéri son amour malheureux en le poussant à épouser la jeune et honnête Vivette. Après bien des réticences, Frédéri accepte. Mais, le soir des accordailles, son amour pour l'Artésienne reprend le dessus : puisqu'il n'a plus l'espoir de la retrouver, il se tue en se précipitant du haut d'une tourelle dans la cour de la ferme

 

 

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