Ludwig Van BEETHOVEN

Bonn, 16 décembre 1770 / Vienne, 26 mars 1827

 

Thérèse Malfatti au piano (détail)

La Bagatelle* n° 4, 

WoO 59, « Für Elise » (La Lettre à Élise) 

 

27 avril 1810 : Beethoven présente 'La lettre pour Élise' à Thérèse Malfatti

 

C'est une pièce musicale pour piano en la mineur composée par Ludwig van Beethoven autour des années 1810 jointe à un cahier d’Albumblätter comportant d’autres pièces. Cette pièce, qui ne fut éditée qu’un 1867, soit bien après la mort du compositeur est de structure AABACA, suivie ensuite d'un développement. Le caractère musical est plutôt romantique, et annonce déjà le style expressif de Franz Schubert

Son titre, Pour Élise, indique une sorte d’offrande musicale à une certaine Élise, mais en réalité, il résulterait d’une méprise de l’éditeur Ludwig Nohl. L’autographe, aujourd’hui perdu, aurait porté, non pas ce titre, mais celui de "Pour Thérèse". L’oeuvre aurait donc été destinée à la jeune Thérèse, fille du docteur Malfatti que Beethoven avait espéré épouser en 1810.

 

*Composition légère et de peu d’étendue. Beethoven a donné ce titre à ses pièces de piano, op. 33, 119 et 126

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L’Élise de Beethoven aurait été identifiée

AFP

mardi 30 juin 2009

Le mystère de l’identité d’Élise, à qui Beethoven avait dédié en 1810 sa célèbre bagatelle pour piano en « la » mineur « Lettre à Elise », serait levé. Un musicologue allemand affirme avoir trouvé son véritable nom.

Klaus Martin Kopitz, un musicologue allemand expert de Ludwig van Beethoven (1770-1827), a affirmé mardi à l’AFP qu’il s’agit d’Elisabeth Roeckel une cantatrice allemande venue à Vienne dans les années 1807-1808.

Elle était la soeur de Joseph August Roeckel qui a interprété le rôle de Florestan dans « Fidelio » dirigé par le compositeur lui-même en 1806 à Vienne.

« Elisabeth a suivi son frère à Vienne en 1807 ou 1808 où elle a rapidement été acceptée dans le cercle restreint » de Beethoven, a indiqué M. Kopitz à l’AFP.

Dans un article qui sera publié l’an prochain par le musée de la Maison de Beethoven à Bonn en Allemagne, M. Kopitz explique avoir récemment retrouvé des documents dans les archives de la cathédrale St Etienne de Vienne attestant que Elisabeth Roeckel était également connue sous le nom d’Elise.

« Au baptême de son premier enfant le 9 mars 1814 son nom est mentionné comme Maria Eva Elise, ce qui suggère qu’on la connaissait à Vienne comme Elise et non comme Elisabeth », a ajouté M. Kopitz.

« On sait que Beethoven a écrit cette pièce pour piano en 1810 et que les deux entretenaient des liens d’amitié très étroits. Il semble donc évident que cette pièce lui ait été dédiée », selon le musicologue précisant : « Il n’y avait pas d’autre femme prénommée Elise ou Elisabeth dans la vie de Beethoven à ce moment-là ».

« Il est clair que Beethoven l’aimait beaucoup », a noté M. Kopitz sans pouvoir vérifier quelle était la véritable nature de leur relation.

L’expert a tout au plus rappelé qu’Elisabeth Roeckel avait relaté qu’« au cours d’un dîner, Beethoven avait pincé son bras dans un geste de pure affection ».

De plus la jeune femme, qui avait épousé l’un des amis et néanmoins grand rival musical de Beethoven de l’époque, le compositeur Johann Nepomuk Hummel, avait obtenu une boucle des cheveux de Beethoven peu avant la mort du génie à l’âge de 57 ans.

 

 

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