Voici le récit d'une élève

Le texte d'explicitation : consignes / liste

Une invitée exceptionnelle à Sainte-Marie.

Compte rendu de l'accueil d'une invitée en classe.

Chaque jour, environ cinq cent personnes décèdent du Sida, des dizaines de pays sont touchés par la famine. A cela s’ajoutent encore les catastrophes naturelles et terroristes. Seule une petite minorité travaille dur pour venir en aide aux plus démunis. Ce sont les associations, par exemple, Médecins Sans Frontières (MSF).

Notre classe a eu l’occasion de rencontrer une infirmière de cette association, et de lui poser toutes les questions qu’elle désirait, dans le cadre d’un débat.

En effet, ce vendredi 25 janvier 2008 lors du cours de français, notre école (ISM) a accueilli Judith Pary, l’invitée de Delphine et d’Aurélie, elle nous a parlé de ses expériences, et a défendu l’organisation pour laquelle elle travaille. Le débat a duré plus ou moins une heure et demie.

Avant de commencer, voici quelques mots sur MSF : Médecins sans frontières est une organisation d’aide humanitaire conçue vers 1971. Suite à plusieurs dégâts anéantissant certaines populations, que le gouvernement préférait passer sous silence, un journal médical mobilise les médecins français à aller au secours de millions de personnes. Voila comment, peu à peu MSF se crée. Ensuite, l’organisation ne tarde pas à se développer dans le monde, elle aide les plus démunis, les aide à surmonter les catastrophes, encore de nos jours.

Un déroulement sans problème

Lorsque je suis entrée dans la classe, les bancs étaient aménagés en « U », de sorte que tout le monde voie l’invitée et les animatrices. L’aménagement a été judicieusement choisi, car il est plus agréable de voir les personnes qui parlent et à qui on parle.

Ensuite, après que tout le monde se soit installé, le débat a commencé. Comme annoncé dans le plan, Delphine et Aurélie nous ont présenté Judith, et nous ont posé quelques questions.

Par après, les animatrices et la classe ont posé des questions à notre infirmière. Par exemple : « Qui assure votre protection ? », « Comment se faire comprendre ? », « Quelles sont les conditions de vie ? » …

Beaucoup de fois, Judith a répété « On ne se rend pas compte de la chance que l’on a ». Elle nous a parlé de la misère des pays et nous a montré un diaporama à la fin du débat, pour illustrer ce qu’elle disait.

Finalement, durant cette discussion, tout le monde était courtois, personne ne coupait la parole. Judith parlait beaucoup, le public peu et les animatrices très peu. Je trouve que ces dernières aurait dû prendre plus longtemps la parole en clôturant avec un résumé par exemple. Par contre, elles sont restées objectives et c’est une qualité pourtant difficile à respecter. Elles ont également respecté le plan programmé.

Une réaction positive de la part des élèves

D’abord, tous les élèves étaient d’accord de dire que l’association vaut la peine d’avoir été créée, car c’est honorable d’aider les gens dans la misère.

Cependant, quelques inconvénients ont été relevés : premièrement, le travail demande beaucoup de temps, donc il ne permet pas de fonder une famille.

Ensuite, il est difficile de s’éloigner de sa famille aussi longtemps.

Enfin, il faut être fort pour supporter de voir tant de misère. Ce sont les raisons pour lesquelles tous les étudiants soutiennent l’association mais ne se lanceraient jamais dans un tel métier.

En outre, peu d’élèves ont participé, pourtant la plupart semblaient attentifs et intéressés. Seuls deux, trois élèves prenaient la parole à chaque question (Massimo, Analisa, François-Xavier).

En conclusion, les élèves se souviendront d’un débat instructif, basé sur du vécu et où les avis n’étaient pas partagés puisque tout le monde encourageait l’association.

Lilly S., 5e Général, option latin, février 2008