L'école, aujourd'hui, demain

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Presque 130 ans après sa fondation ... l’Institut est bien loin de ses deux classes ouvertes à Pâques 1894 !
Les écoles supérieures - l’ICHEC et l’Ecsedi-Isalt - se sont développées de manière autonome tandis que l’école fondamentale a continué son chemin jusqu’en 2009 : ainsi, les sections secondaires occupent-elles seules les  bâtiments de la rue Général Leman.
L'école, réservée voici plus d’un siècle aux jeunes filles de la bourgeoisie, surprend aujourd'hui par sa diversité.

Diversité dans les possibilités d'études offertes : un premier degré commun, un premier degré différencié, des deuxièmes et troisièmes degrés de l'enseignement de transition et de l’enseignement qualifiant se côtoient. Dans la filière générale de transition, les "gréco-latines" ont disparu au profit de l'option Langues modernes.

Les anciennes sections professionnelles de coupe-couture, lingerie, arts ménagers ont disparu pour faire place aux sections Restaurateur-Restauratrice et Vendeur-Vendeuse. Dans l'enseignement technique, les options arts et commerce subsistent, sous des appellations différentes : Arts Plastiques, d’une part et Sciences Economiques Appliquées, d’autre part. Outre l’envol des sections Esthétique et Techniques Sociales, l’année scolaire 2009-2010 a été marquée par la création de la 7ème Technique Assistant-Assistante aux Métiers de la Sécurité et de la Prévention et 2012-2013, par celle de la section Sport-Etudes/Basket.

Diversité encore dans les origines de nos élèves, qui viennent de divers pays d’Europe, d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine ... Tous apprennent à se respecter les uns les autres, quelles que soient leurs origines, leurs religions, leurs options. Ecole libre de confession catholique, l’Institut promeut, à la lumière des valeurs chrétiennes et humanistes, l’esprit d'accueil, d’ouverture et de tolérance. Devenue une fenêtre ouverte sur le monde d'hier et d'aujourd'hui, les différentes cultures, qui y évoluent, s'enrichissent mutuellement.

Au-delà des changements de sections, des transformations de programmes, de l'évolution technologique se rencontrent aujourd'hui encore les préoccupations éternelles des enseignants : comment motiver nos élèves et dynamiser notre enseignement, comment inculquer un idéal de vie aux jeunes dans une société en mutation ? Il y faut la persévérance, l'enthousiasme, ceux-là mêmes dont ont fait montre les générations de professeurs qui nous ont précédés dans l'Institut.

C'est animés de cette aspiration que nous cheminons, maillons de cette longue chaîne qui continue à nourrir une jeunesse en quête de repères.