Snoezelen

 

 

L’équipe éducative de l’établissement a mené une réflexion pour savoir comment mieux adapter son travail et son comportement aux besoins des enfants polyhandicapés qui lui sont confiés. A l’issue de celle-ci, les enseignants et l’équipe paramédicale ont émis le souhait d’envisager de nouvelles solutions d’approche. Ainsi naquit notre projet snoezelen.

 

 

Le terme snoezelen est intraduisible. C’est la contraction de

deux mots imaginés par deux jeunes néerlandais :

- Snuffelen, qui signifie renifler, partir à la découverte, et

- Doezelen, qui signifie somnoler, récupérer.

 

Le but global étant la détente en respectant les besoins, les choix et les rythmes des enfants.

 

 

Le snoezelen est plus une attitude, un état d’esprit qu’un lieu. C’est l’observation, l’écoute de l’autre, la relaxation, la disponibilité personnelle.

C’est un mode d’approche, une façon d’accompagner, un type de rencontre.

C’est tout d’abord une priorité à l’expérience sensorielle de l’enfant  ou de l’adulte. Puis une recherche de satisfaction, de plaisir, de relâchement. Et enfin, le respect de la motivation et du rythme de l’enfant ou de l’adulte.

 

 

“ Snoezeler ” peut se faire dans tous les moments et tous les lieux de la vie pour peu que l’on prenne la peine et le temps de vivre chaque expérience au quotidien en privilégiant le sensoriel (par exemple au moment des repas, du bain, de la promenade, …).

 

Malheureusement, toutes les réponses ne sont pas dans le snoezelen. Mais cette démarche peut nous aider à mieux comprendre la personne handicapée puisque la relation s’établit dans des situations non directives, non contraignantes, donc plus ouvertes, plus spontanées.

Lorsque cette relation existe, certaines pistes peuvent amener à des apprentissages, à communiquer. 

 

A l’école, l’aménagement de coins snoezelen dans l’espace habituel de la vie constitue une autre façon de donner place à la même préoccupation en veillant cette fois à mieux garantir à ceux et celles qui s’y rendent  ou s’y “ réfugient ” les bénéfices qu’ils recherchent.

 

Ces espaces, dans notre école, sont particulièrement bénéfiques aux enfants polyhandicapés.

 

La justification principale de l’investissement autour du “ concept snoezelen ” dans le cadre de l’école réside dans une recherche de qualité de vie et d’amélioration des actes de la vie quotidienne.

Exemple : on constate une diminution de l’automutilation et des crises d’épilepsie.