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Citoyenneté : journée non violence 2008

Vendredi 11 avril 2008 :
journée de sensibilisation à la non-violence

Quelques commentaires...
Madame la Préfète ...Une note d’optimisme donc, mais aussi un appel à la vigilance car... suite
2 B ...nous avons décidé de monter un film de A (le script) à Z (la présentation du 11 avril)... suite
3 E ...Les élèves vont élire non pas une miss chocolat aux yeux bleus mais une miss "non-violence"... Suite
4 T Ges 2 ...Thomas Erradi avait lancé l'idée de présenter un CD sur un air de rap ... suite
5 C ...ce vrai projet de groupe qui, bien que monté très rapidement, s'est déroulé sans aucune anicroche et - est-il besoin de le dire - dans une atmosphère de franche rigolade ! (C'est à qui ?)... suite
Profs relais ...à nos yeux, l’essentiel a été rencontré : toute l’école s’est mobilisée pour faire de ce jour une réussite. Les élèves ont... suite

 
Les Diaporamas
des projets
de la journée
NON-VIOLENCE
2008
Vidéos

 

Objectifs de cette journée    haut

« Nous devons être le changement que nous voulons pour le monde ». Gandhi.

Face aux phénomènes de violence dans les écoles relatés par les médias, l’Athénée Royal de Visé est décidé à bouger, à ne pas se résigner, à agir de façon préventive ou curative.

Le 11 avril 2008, elle a organisé pour la 2ème fois une journée « Non à la violence » ou comment exprimer notre volonté de non–violence.

Pour voir apparaître des changements dans le climat d’une école, il est nécessaire de compter sur une équipe de direction dynamique et volontaire mais aussi de s’appuyer sur une participation et une implication d’un maximum d’acteurs de l’école.

Rien ne se fait sans la volonté de chacun.

Afin de faire coïncider notre journée "NON-VIOLENCE" à la journée instaurée par le Ministère de la Communauté française, l'AR VISE a choisi cette année la date du 11 avril 2008.

Préparation du projet    haut

Comme l’an passé, nous avons invité tous les élèves à réfléchir sur des projets qui pourraient mettre en évidence et illustrer la culture de la non-violence dans notre école.

Ainsi, à la mi–janvier, l’appel était lancé auprès de tous les professeurs et de tous les délégués de classe qui avaient été réunis et informés des modalités de la journée.

Dès la rentrée du congé de carnaval, sous l'impulsion des délégués de classe et de nombreux professeurs motivés, les premiers projets sont déjà rentrés.

Formes du projet final le vendredi 11 avril    haut

Cette journée a pris la forme d’un grand concours (obligatoire !) inter–classes avec différentes catégories :

  1. Affichage : panneaux, slogans, collages, photos, dessins, logos, …
  2. Audiovisuel : Vidéo , film, montage photo, diaporamas, …
  3. Live : Mise en scène, théâtre, chanson, mimes, …

Chaque projet est présenté par un élève de la classe en répondant aux questions de l’animateur.

Planning de la journée du 11 avril    haut

8 h 30 à 10 h 05 : Chaque classe se trouve dans un local pour terminer son projet, répéter les textes, préparer la présentation, vérifier le matériel, …
Les adultes relais, les élèves de 6ème et les responsables de chaque plateau aménagent les locaux.

10 h 15 à 11 h 55 : Spectacles, affichages et visualisation des projets sur 6 plateaux différents.

* Forum pour les spectacles en direct
* Salle d’étude, B4 et forum des P pour la vision des diaporamas
* Forum des G et hall des H pour l’affichage

11 h 55 à 13 h 35 : Dîner

13 h 35 à 15 h 15 : Les élèves se rassemblent par niveau sur les différents plateaux pour assister à une présentation des 15 meilleurs projets (tournante) et votent pour déterminer le gagnant.

* Forum : toutes les classes de 1e et 2e années
* Forum des P : toutes les classes de 3e année
* Salle d’étude : toutes les classes de 4e année
* Hall des H : toutes les classes de 5e année

Les élèves de 6ème resteront à leur poste pour l’encodage, le rangement, la présentation, les reportages photos, les réglages techniques et la surveillance.

15 h 15 : Fin des spectacles. Rangement des locaux par les rhétoriciens et les responsables.

Animation et jury    haut

Le matin, dans chaque catégorie, un jury composé de 5 professeurs (non impliqués dans un projet) et de 5 rhétoriciens choisit les meilleurs projets.

L'après-midi, ce sont les élèves qui votent pour choisir le projet gagnant.

Projets réalisés    haut

Tous ensemble, au sein d’une classe, les élèves ont réfléchi sur la nécessité d’une culture de non-violence dans leur école. Ils ont montré qu'ils souhaitent régler les inévitables conflits par des moyens excluant clairement la violence.

Ils ont exprimé leur adhésion à une école non-violente par de multiples moyens :

  • saynètes
  • créations musicales
  • dessins,
  • slogans,
  • banderoles
  • chants "live",
  • poèmes
  • puzzle de photos
  • sculpture de personnages
  • déguisements
  • T shirt
  • films
  • montage powerpoint
  • paix et non violence déclinés dans les langues du monde
  • référence à l'antiquité grecque
  • chorégraphie
  • ...

Les finalistes    haut

Les 15 classes finalistes désignées par un jury de professeurs et d'élèves :

1 B 3 E 4 B 5 B
1 K 3 G 4TGes2 5 C
2 B 3TArt 5TArt 5TGes
2 D 4 A 5 A  

 

Les lauréats    haut

Après les finales de l'après-midi, le public constitué de tous les élèves, a désigné les lauréats dans l'ordre suivant :

1) 4 T Ges 2
2) 5 C
3) 2 B
4) 3 E

 

Réflexion de Madame la Préfète    haut

Vendredi 11 avril, l’école entière a pu voir l’aboutissement des projets que chaque classe avait menés sur le thème de la non-violence. Je souhaite que cette mobilisation générale, perceptible, tant dans l’enthousiasme des diverses prestations que dans l’intérêt manifesté par le public, laisse des traces durables chez chacun de nos élèves.

Les investigations dans les manifestations de la violence ont couvert les champs les plus variés tantôt dans une perspective historique (la violence a toujours existé), dans ses manifestations politiques (les plus terrifiantes), dans le fonctionnement des sociétés (avec les images insoutenables des laissés pour compte) et jusque dans la vie quotidienne de chaque individu, de chaque élève (avec la banalisation des mots, des gestes, des images, des comportements agressifs). Et personnellement, c’est cette mise en scène de la violence dans ce qu’elle a de plus banal et de plus quotidien qui m’a le plus rassurée parce qu’elle est la preuve d’une prise de conscience que chacun, dans son environnement familier, peut contribuer à la combattre et à lui préférer un dialogue respectueux des différences et des problèmes rencontrés par les autres…

Une note d’optimisme donc, mais aussi un appel à la vigilance car à chaque instant, si nous n’y prenons pas garde, la violence ressurgit.

Lucette Collard
Préfète

Commentaire des professeurs-relais    haut

Essayer d’impliquer toutes les classes de l’Athénée dans cette journée non-violence était un projet enthousiasmant et ambitieux. Nous sommes inconscients, motivés et très jeunes d’esprit, nous avons donc répondu ‘présents’ lorsque Madame la Préfète nous a sollicités pour l’organisation. Heureusement que dans le groupe, nous pouvions profiter des compétences de notre horairiste attitrée et de quelques spécialistes de l’ordinateur à l’esprit vif.

Bien sûr, le jour J, tout ne s’est pas déroulé sans anicroches et nous devrons tirer pas mal de leçons de l’expérience, si d’aventure elle se répète. Mais à nos yeux, l’essentiel a été rencontré : toute l’école s’est mobilisée pour faire de ce jour une réussite. Les élèves ont relevé le défi et fait preuve d’imagination, d’inventivité et de solidarité. Les professeurs ont aidé, conseillé, encadré, organisé des répétitions, apporté du matériel, consacré du temps… Les élèves de rhétos se sont impliqués quand nous leur avons demandé de s’investir et de nous aider à aménager les locaux, de faire la présentation des projets, d’encoder les résultats, de s’occuper des plus jeunes … et la plupart d’entre eux étaient là quand il a fallu ranger les locaux en fin de journée.

C’est tout cela qui fait que notre école n’est pas une école comme les autres.

Pour les professeurs relais
Liliane Magy

Commentaires des élèves    haut

Elaboration du projet de 5C

L'idée première de la classe de 5C était de parler de la violence en se focalisant sur la violence verbale. La semaine précédant la semaine de Pâques, quelques élèves de la classe ont demandé à Mme. Lemaire, leur professeur de chimie, de bien vouloir les épauler pour mettre en oeuvre leur projet. Après avoir accepté, celle-ci a proposé à M. Vermaelen, leur professeur de latin, de se joindre à elle. Décision fut prise de se réunir lors de quelques temps de midi.

Dès la première réunion, l'idée directrice n'a pas tardé à se faire jour. Les élèves désiraient parler de la violence verbale en la présentant sous forme de saynètes. Afin de maintenir une certaine unité dans leur mini-représentation, ils ont décidé de dresser le schéma caricatural d'une "journée type" qui se déroulerait pour le spectateur avec un effet de cascade :
Les enfants ramènent à l'école leurs problèmes domestiques, le professeur fait subir à sa femme les mêmes humiliations que lui-même subit à son travail alors que les pensionnnaires de la maison de repos où celle-ci est infirmière subissent l'expression de sa frustration, etc...

Le but était donc de dénoncer un certain cycle de la violence et de lancer un appel à briser ce cycle.

Après quelques répétitions seulement, entre improvisation et canevas strict, selon l'inspiration du moment, l'ensemble de la classe a pris le projet à coeur et l'a porté de bout en bout.

Choix des rôles, mise en scène, textes, chacun a apporté sa contribution à la préparation de ce vrai projet de groupe qui, bien que monté très rapidement, s'est déroulé sans aucune anicroche et - est-il besoin de le dire - dans une atmosphère de franche rigolade ! (C'est à qui ?)

les élèves de 5C et leurs professeurs

Elaboration du projet de 4T Ges2

Lors de notre réunion de classe, Thomas Erradi avait lancé l'idée de présenter un CD sur un air de rap dont il serait l'auteur des paroles. Son projet fut soumis au vote et après quelques discussions - arbitrées par Mme Marlet, notre professeur de traitement de texte - il fut adopté à l'unanimité moins une voix. Nous avons demandé à Thomas qu'elles étaient déjà ses idées et sur cette base, nous avons également émis nos suggestions pour le message à transmettre. Nous avons aussi discuté du choix de la musique (là Mme Marlet n'avait pas l'air trop au courant des artistes à succès du moment, mais ce n'était qu'un détail sans importance). Vincent Henrard, quant à lui, s'est chargé de récolter auprès de chacun la somme nécessaire pour couvrir les frais d'enregistrement du projet. C'était lancé!

Notre professeur avait établi un "planning" pour que nous puissions suivre la bonne évolution du projet. Deux semaines avant les vacances, Thomas nous a présenté l'instrumentale d'Eminem qui avait retenu notre approbation. Il l'avait téléchargée sur Internet et, imprégné du rythme, il nous a donné son projet de texte. Nous étions enchantés de la composition de Thomas: rien à redire. Des élèves se sont proposés de surfer sur la toile pour trouver des images qui colleraient à la musique et les transmettre à Gianni Di Geronimo.

Thomas devait maintenant s'entraîner en solo à "rapper" et nous, nous devions rassurer Mme Marlet qui nous harcelait sur l'état d'avancement. Nous devions finaliser le projet pendant les vacances. Après de nombreuses répétitions, Thomas s'est rendu à la Maison des Jeunes de Saint-Léonard dont son copain Liska est responsable. Ensemble avec DJ Tim's, le mixeur, ils ont procédé à l'enregistrement.

Dès que Gianni fut en possession du CD et de toutes les photos, il s'est attelé à la délicate tâche de la synchronisation des images sur le texte. Il a beaucoup travaillé, parfois très tard, mais il a fourni un travail de "pro".

Très impatients de découvrir le résultat final, nous avons projeté le CD pendant une de nos heures de TT puisque nous avons la chance d'avoir une classe équipée d'un data-show. Et là, notre professeur qui nous avait coaché dans cette aventure nous a félicité et a dû calmer un peu Gianni qui, avec son tempérament impétueux, lui demandait sans cesse si elle pensait que nous pouvions gagner.

Le jour "J" est arrivé et ... oui!!! nous avons été élus par le public. Cela n'a pas calmé Gianni, que du contraire! Un grand MERCI à tous et à toutes, ce fut un vrai moment de bonheur.

les 4 TGes 2 et leur professeur

Elaboration du projet de 2B

Chargé d'annoncer l'organisation d'une "journée non-violence" à sa classe, Alex, le délégué, n'a pas eu assez de ses deux oreilles pour récolter le flux incessant des idées de ses camarades. Les fruits produits par ces jeunes cerveaux en ébullition étaient aussi nombreux que fantaisistes : la première tâche a consisté à sélectionner un concept réalisable, en éliminant les productions à budget hollywoodien ou autres propositions délirantes.Nous avons donc décidé de monter un film de A (le script) à Z (la présentation du 11 avril). Armés de nos tartines et de notre enthousiasme (et d'un tantinet de patience...), nous y avons consacré, encadré par notre professeur de latin, Monsieur Dolcimascolo, quelques temps de midi : écriture du synopsis, casting, mise en scène, tournage et montage. La première partie du travail était assez difficile : il nous fallait trouver un scénario cohérent qui exploite ce sujet de façon détendue, pour appréhender le problème de la violence avec sérénité. Ces limites bien définies, nous pouvions aborder le côté divertissant du travail, le tournage. Comme le montre le bêtisier du générique de fin, l'ambiance était au beau fixe et les seuls écueils que nous avons dû éviter ont été les fous-rires. La partie technique a été assumée par notre jeune et brillant caméraman, Guillaume, qui a tenu à rendre hommage au projet gagnant de l'année dernière. Nous avons ainsi assisté à la naissance du fruit de notre labeur et c'est donc avec une impatience certaine que nous attendions le 11 avril pour pouvoir présenter notre projet à l'école entière.
Outre la réflexion que nous avons menée ensemble sur le problème de la violence, en particulier à l'école, l'organisation de cette journée nous a permis de monter un projet commun à toute la classe, où chacun avait un rôle précis et important. La possibilité de créer quelque chose en parallèle aux cours nous a amenés à tisser des liens plus forts au sein de notre classe, en nous forçant à nous dépasser, à nous ouvrir et à nous tourner vers l'extérieur. Elle nous a montré qu'il était indispensable d'écouter l'Autre pour pouvoir ensuite s'exprimer en respectant l'ensemble de la classe. Tiens, maintenant qu'on en parle... N'est-ce pas cela, le premier pas vers la tolérance ? N'est-ce pas là que réside l'apprentissage efficace et durable de la non violence ?

Grégory Dolcimascolo et les 2B

Elaboration du projet de 3E

La date de la "journée non-violence" est fixée. De suite, les 3E et Madame Dupont, leur professeur de français, sont très motivés. Mais que faire ? Un jour, on découvre un croquis de Jaël. C'est celui d'une longue robe qu'elle va réaliser. L'idée vient de naître. Les élèves vont élire non pas une miss chocolat aux yeux bleus mais une miss "non-violence". Elle sera habillée par notre styliste en herbe. La mise en scène est élaborée. Anaïs, notre élue, sera placée au centre. Ses condisciples, en couple, citeront des phrases sélectionnées sur le thème de la journée. Ils apporteront, petit à petit, une touche de couleur à la robe avec les lettres du slogan: "Tous contre la violence". Il manquait encore un fond musical. Après quelques lectures de textes, notre choix s'arrêtera sur "Imagine" de John Lennon.
Ce projet est celui d'une classe unie contre la violence.

Les élèves de 3E et leur professeur


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