Stage pour nos élèves de 5ème artistique au centre d'éveil aux métiers en 2008
Ces textes ont été rédigés dans le cadre du cours de français, sous l'impulsion de madame LEGRU.
Xavier VRANKEN : J’ai
beaucoup aimé toutes les activités pratiques qui nous ont été
proposées, en particulier celles où nous avons réalisé
des plaques de faux marbre avec de la peinture acrylique.
Tout au long du séjour dans l’abbaye, j’ai appris à
connaître la dame qui nous donnait cours, son parcours scolaire, comment
elle est passée du marketing au travail de restauratrice d’œuvres
qu’elle exerce actuellement et ça m’a permis de me structurer
au niveau de mon propre travail.
Je pense avoir mis les idées au clair dans ma tête quant à
ma vie professionnelle : je vais poursuivre dans l’option artistique
et orienter mon métier vers le graphisme et la sérigraphie.
Je ressens maintenant la nécessité de travailler car j’ai
compris qu’il était important de poursuivre ses études
et de se créer des opportunités, de pouvoir s’ouvrir l’esprit
et de s’initier à de nouvelles techniques en visitant des entreprises
ou des musées. Il faut aussi savoir s’informer et prendre contact
avec des personnes de différents corps de métiers et à
travers des stages ou formations diverses, faire des découvertes et
se perfectionner dans beaucoup de domaines.
Sylvain CRUTZEN : Les cours pratiques m’ont beaucoup appris car je ne me doutais pas qu’on pouvait pratiquer ce genre de métier dans la branche artistique. En plus, j’aime beaucoup ce qui touche à la restauration.
Thomas CLOSSET : J’ai beaucoup apprécié
ce séjour instructif en compagnie de ma classe et de nos professeurs.
Quatre jours mémorables à découvrir des techniques artistiques,
à apprendre l’histoire de l’abbaye et de ses habitants
pour ensuite se détendre dans une ambiance conviviale avec mes camarades.
J’aurais apprécié alterner davantage l’apprentissage
théorique avec des activités extérieures. Malgré
ces quelques inconvénients, le cours était très enrichissant
et nous a fait découvrir la quasi-totalité du site immense en
peu de temps à l’aide de petites excursions à l’extérieur.
On nous a également expliqué le rôle de l’art dans
la rénovation du Patrimoine.
Le cours pratique donné par Nathalie, une peintre en bâtiment
rénovatrice de Patrimoine, m’a beaucoup plu. Sa manière
de présenter son travail de restauratrice a capté toute mon
attention et m’a motivé à apprendre les techniques du
stuc et du faux marbre. Ce cours m’a peut-être donné envie
d’explorer le domaine de la restauration.
Antonin LOFFET : Toutes nos expériences vécues là-bas ont été très bénéfiques ; cet endroit m’a fait fort réfléchir sur moi-même et sur les choses qui m’entourent, ce qui m’a fait un bien incroyable. J’y ai aussi découvert mes vrais amis.
Mélanie BERTRAND : D’une part, j’ai
aimé cette expérience, les activités pratiques, passionnantes
car très dynamiques, m’ont fait découvrir de nouveaux
talents artistiques. L’animatrice, très douée, nous a
beaucoup appris sur son métier : restauration d’anciens vitraux,
fabrication de faux bois, de faux marbres. On remarquait vraiment qu’elle
savait de quoi elle parlait. Son cours, très intéressant, nous
a captivés.
D’autre part, j’ai détesté la partie théorique
qui exigeait une trop grande concentration. Moi qui éprouve le besoin
de bouger, je n’ai pas apprécié cette dernière
qui m’a paru fort longue. J’ai aussi déploré de
n’avoir même pas visité tous les bâtiments. Néanmoins,
j’ai beaucoup appris sur ce Patrimoine. Auparavant, je ne savais même
pas ce que ce mot signifiait, comment les occupants d’une abbaye vivaient,
quelles étaient leurs coutumes, leurs habitudes.
Sophie TOSSENS : J’ai beaucoup apprécié ce séjour. J’ai découvert un lieu qui m’a étonnée par l’étrange calme qui y régnait. Les paysages étaient magnifiques et l’ambiance chaleureuse.
Les activités théoriques nécessitaient beaucoup d’écoute Bien que la culture soit importante, je suis quelqu’un qui préfère le travail pratique : apprendre de nouvelles techniques en touchant à tout ! C’est pourquoi, j’ai beaucoup aimé l’activité découverte par les photos. On dut réaliser des photos sur ce que représente la « Paix-Dieu ». Cette activité m’a permis de bouger dans les bâtiments et à l’extérieur.
Les activités pratiques m’ont appris la technique de l’éponge naturelle (je ne savais même pas que cette éponge existait), la technique avec le pinceau pour les veines du marbre (on doit tenir son pinceau au bout du manche et laisser aller son poignet). J’ai aussi découvert le métier de notre animatrice, que je ne connaissais pas. Elle m’a fortement impressionnée. Elle a suivi une formation en marketing jusqu’à ce qu’elle se rende compte de ce qu’elle voulait vraiment faire de sa vie. Elle a ensuite entrepris des études durant un an dans une école à Bruxelles pour apprendre le métier de restauratrice d’œuvres d’art, puis est allée à Venise pour se perfectionner.
Tout ce que j’ai appris, les techniques, son savoir-faire, m’ont déjà aidée. Pendant les vacances de Carnaval, juste après le séjour, je suis allée peindre un décor de spectacle pour enfants et j’ai utilisé l’éponge naturelle pour faire presque tout.
C’est vrai que son métier ne me déplairait pas car j’ai toujours rêvé de voyager, alors, si je peux réaliser mon rêve et en même temps exercer un métier dans l’art, tout ce que j’aime, ce serait génial !
David BROZE : Le groupe séparé en deux
parties mixtes suivait ces formations alternativement, ce qui donnait beaucoup
plus de sérieux et d’attention en classe et lors des activités.
Les deux groupes étaient dynamiques et participaient aux activités
dans un cadre moyenâgeux modernisé, ce qui a rendu ces classes
d’éveil très agréables.
J’ai appris durant les cours pratiques que l’on pouvait imiter
des matériaux de luxe avec de simples matériaux. L’animatrice
expliquait bien son cours et était très motivante dans son travail
ce qui rendait une atmosphère de sérénité.
Pauline BERTRAND : Après nous avoir expliqué son parcours, les écoles qu’elle a fréquentées, sa formation en Italie, Nathalie nous a montré quelques-unes de ses réalisations élaborées durant six mois dans une école spécialisée, Van Der Kelen, rue du métal à Bruxelles. Le lendemain, nous avons enfin pu couler du plâtre dans des moules en silicone sous l’œil avisé de notre experte. Après une nuit de séchage, nous les avons enduits d’une colle et nous avons pu les peindre à l’acrylique.
Ensuite, elle nous a montré comment réaliser un faux marbre avec un large pinceau plat, un pinceau fin, une éponge naturelle et une brosse à dents. Les élèves se sont révélés dans l’utilisation de tons et de styles différents. Toute la classe a pu retourner avec ses plâtres et ses faux marbres.
Laurie URREA : J’ai énormément
apprécié cette façon chaleureuse d’être accueillie
dans cette ancienne abbaye. Avec leurs idées créatives pour
stimuler notre apprentissage, les deux animatrices nous poussaient à
être attentifs. Ces deux femmes ont un parcours admirable, elles nous
impressionnaient. J’ai également adoré notre endroit détente,
qui nous semblait familial et dans lequel nous nous sentions bien à
l’aise.
L’activité théorique était présentée
par Muriel, une jeune historienne de l’art. Ce cours nous a appris non
seulement l’histoire de ce bâtiment, ancienne abbaye de moniales,
mais en plus, il m’a fourni une motivation incroyable, l’envie
d’en savoir davantage grâce à son esthétique et
à son immensité. Cette étude théorique m’a
permis d’ouvrir les yeux sur d’autres horizons.
Au cours pratique, toute la classe écoutait et admirait les diverses
aventures de Nathalie qui a voyagé en Italie pour restaurer une chapelle,
la difficulté de ses études qui demandaient beaucoup de courage
et de volonté. Tous passionnés par les activités, nous
travaillions avec plaisir et envie.
Grâce à ce séjour inoubliable, certes un peu court, et
grâce aux monitrices, j’envisage de donner le meilleur de moi-même
dans mes futures études d’histoire de l’art. Je pense y
retourner pour y faire un stage, pour apprendre d’autres techniques
et pour me perfectionner.
AnaÏs FIKRI : Ce stage a été très profitable pour nous car il nous a fait découvrir d’autres voies professionnelles exploitables qui se révèlent intéressantes sur plusieurs points et nous a donné une idée du métier que nous voudrions exercer. Il nous a également fait comprendre l’importance des formations, la nécessité de se créer des opportunités et, le plus important, d’avoir et de toujours garder une ouverture d’esprit.
Margaux VERVUST : J’ai aimé le lieu
qui nous entourait, une infrastructure exceptionnelle, riche en découvertes
que j’ai pu apprécier entourée d’un groupe dans
une ambiance inégalable. Des activités et un apprentissage inoubliables
étaient à notre disposition.
Les cours théoriques sur l’architecture de l’abbaye étaient
d’un grand intérêt. Apprendre à connaître
les lieux où nous logions, leur histoire passée et présente,
grâce à des activités motivantes et en même temps
enrichissantes que nous avait préparées notre formatrice. Une
maquette de la Paix-Dieu que nous avons dû assembler, une découverte
de ce qui nous entourait par des reportages sonores (interview) et visuels
(photos). Tout était lié à notre option, que ce soient
les photos ou les croquis de l’infrastructure que nous avons dû
réaliser.
Toutes ces expériences et ces découvertes m’ont fait réfléchir
: j’envisage de découvrir un maximum de métiers artistiques
que je ne connais pas à travers des stages, des visites et divers contacts
avant de me décider pour choisir mon futur métier.
Les activités
Les activités proposées aux élèves cette année étaient relativement similaires à celles proposées en 2007.
Premier jour
Accueil et
découverte du Centre
Arrivée à la Paix-Dieu : nous déposons nos bagages avant
de commencer les présentations dans la classe du quartier des hôtes
et de visiter l’aile de l’abbesse où se trouvent nos chambres,
le salon et le restaurant.
Premières
missions sur le terrain : découverte des bâtiments
Ensuite, Ingrid, notre éducatrice, nous montre la disposition des bâtiments
pour que nous puissions esquisser le plan du site en plongée. Vingt
minutes sont consacrées à cette tâche, puis nous mettons
en commun nos plans, les corrigeons et repérons ce qui leur manque
(relief, eau,..). Ingrid alors forme quatre groupes et distribue des missions
: trouver les points d’eau, étudier le relief, repérer
les murs d’enceinte, etc. Une fois celles-ci accomplies, nous nous rendons
aux écuries pour établir dans le sable une maquette du site
à l’aide de maisons en bois et d’autres instruments.
Un dîner
convivial dans un endroit typique
A midi, nous nous rendons dans la cafétéria, située dans
la charpente du quartier des hôtes, pour manger un sandwich.
Réflexion
sur le fonctionnement de l’abbaye
En début d’après-midi, nous retournons en classe pour
réfléchir au fonctionnement de l’abbaye. Quarante moniales
vivaient et travaillaient ici, sous l’autorité de l’abbesse
qui, elle, occupait seule le bâtiment appelé aujourd’hui
l’aile de l’abbesse ; les moniales, elles , logeaient dans un
bâtiment séparé qui n’a pas été retrouvé
entièrement. Deux Pater noster, les prêtres de l’église,
habitaient une bâtisse isolée des moniales. Une galerie reliait
chacune des trois demeures à l’église pour éviter
aux trois types d’occupants de se croiser. Un quartier des hôtes
abritait les étudiants, les moniales de passage et les pélerins
attirés par la fontaine sacrée dédiée à
Saint-Gérard.
La clé
du système : une vie en autarcie
Ces cisterciennes vivaient en autarcie, coupées du monde, sans aucun
contact avec l’extérieur. Ayant fait vœu de chasteté,
elles consacraient leur vie à Dieu par la prière et par l’étude.
L’ordre cistercien, basé sur la pauvreté, vit, à
sa création du moins, de ses propres ressources. C’est pourquoi
les habitants de l’abbaye construisent un moulin et une brasserie, des
granges pour les chariots et les bœufs, cultivent des céréales
pour produire de la farine et de la bière, entretiennent un verger
et un potager, labourent les champs. Les porcs, qui risquaient de blesser
les autres animaux, étaient élevés dans une porcherie
à côté du moulin. Des terrasses étaient aménagées
pour cultiver fruitiers et potager ; un bief, un canal artificiel, amenait
l’eau pour arroser et faire fonctionner le moulin.
Dominique,
un guide génial et dévoué
Après avoir écouté notre animatrice nous exposer tout
ceci, nous nous rendons dans l’atelier de Monsieur Dominique, le menuisier.
Il nous propose de construire chacun notre propre chevalet. Idée géniale
qui séduit d’emblée notre section artistique ! Nous réalisons
les premières pièces en suivant ses conseils avisés.
Une détente
bien méritée
La journée terminée, la détente peut commencer Nous allons
rechercher nos bagages et le directeur nous amène à nos chambres.
Il nous rappelle brièvement le règlement du dortoir puis nous
laisse nous installer tranquillement.
Un délicieux repas préparé par le restaurateur de la
Paix-Dieu nous attend dans la salle de restaurant. Nous profitons ensuite
de la merveilleuse salle de loisirs (télévision, kicker, jeux
de société divers) avant d’aller dormir comme des bébés
après une journée bien remplie.
Deuxième jour
Amélioration
de notre perception des extérieurs du site
Petit déjeuner entre 8h15 et 8h45 dans l’aile de l’abbesse
avant une petite mise au point dans la classe d’éveil. Nous retournons
dans la ferme où se trouve notre maquette pour l’améliorer
en y indiquant les noms des divers bâtiments (porcherie, moulin, ferme,
quartier des hôtes, aile de l’abbesse, église abbatiale
et clôtures de la prairie).
Visite de
l’intérieur du Centre
L’animatrice nous fait ensuite visiter le quartier des hôtes dans
les moindres recoins : un petit musée est situé aux différents
étages. Elle nous explique que tout ce qui est moderne est entièrement
amovible.
Les contraintes
du classement
A la fin de ce petit tour, Ingrid nous sensibilise à la notion de classement
des sites. Le site de la Paix-Dieu est privé et appartient à
Monsieur et Madame Labbaie. La Région Wallonne a signé un bail
emphytéotique de 99 ans avec les propriétaires et s’acquitte
d’un paiement symbolique d’un franc belge par an.
Venise, une
ville qui n’a pas inventé que des gondoles
Leur domaine étant un bâtiment classé par la Région
Wallonne, ils ne peuvent aménager leurs biens selon leur fantaisie
à cause de la Charte de Venise. Voici les articles sur lesquels elle
attire notre attention :
Les règles
d’or de la Charte de Venise appliquée à la Paix-Dieu
ARTICLE 1 : la notion de monument historique comprend la création architecturale
isolée aussi bien que le site urbain ou rural qui porte témoignage
d’une civilisation particulière, d’une évolution
significative ou d’un événement historique. Elle s’étend
non seulement aux grandes créations mais aussi aux œuvres modestes
qui ont acquis avec le temps une signification culturelle.
ARTICLE 7 : le monument est inséparable de l’histoire dont il est le témoin et du milieu où il se situe. En conséquence, le déplacement de tout ou partie d’un monument ne peut être toléré que lorsque la sauvegarde du monument l’exige ou que des raisons d’un grand intérêt national ou international l’exigent.
ARTICLE 12 : les éléments destinés à remplacer les parties manquantes doivent s’intégrer harmonieusement à l’ensemble, tout en se distinguant des parties originales, afin que la restauration ne falsifie pas le document d’art et d’histoire.
ARTICLE 13 : les adjonctions ne peuvent être tolérées que pour autant qu’elles respectent toutes les parties intéressantes de l’édifice, son cadre traditionnel, l’équilibre de sa composition et ses relations avec le milieu environnant.
Les notions
à retenir
- Patrimoine
- Restauration : il s’agit de se rapprocher du bâtiment original
de façon performante, d’où le rôle important joué
par les spécialistes.
- Réaffectation qui envisage une nouvelle fonction au bâtiment
: comme l’aile de l’abbesse qui est consacrée désormais
à l’hébergement et au restaurant ; la brasserie à
l’atelier (on y restaure actuellement l’impressionnante charpente
du pigeonnier) ; le quartier des hôtes à la classe d’éveil
et aux ateliers de Dominique Gustin au rez-de-chaussée et à
des bureaux aux étages.
Vérification
de l’application de celles-ci lors d’une promenade dans le bâtiment
Nous mettons tout de suite en pratique ces dernières acquisitions théoriques
en commençant par observer notre classe attentivement : matériaux,
aménagements divers…
Puis nous déambulons dans tout le bâtiment : du sous-sol aux
charpentes de la salle de conférence qui se constitue de fermes numérotées
soutenues par des arbalétriers (immenses poutres légèrement
arquées). L'entrait est la pièce horizontale; au-dessus se distinguent
des fiches et des poinçons. A l’extérieur, nous avons
observé les corbeaux de la toiture qu’un vitrage transparent
permet d’apercevoir.
Analyse du
portrait de Rimbaud, version SZYMKOWICZ
Avant de dîner sous les toits dans la cafétéria, nous
avons observé avec Charlotte, une autre animatrice, la peinture de
SZYMKOWICZ, un peintre néo-expressionniste représentant la tête
d’Arthur Rimbaud : matière à texture épaisse, non
lisse, couleurs vives, traits mouvementés, expression du visage obtenue
avec des coups de pinceaux qui donnent une impression de balayage rapide.
Dans le coin inférieur droit est inscrit le poème :
Oisive jeunesse
A tout asservie
Par délicatesse
J’ai perdu ma vie
Ah ! Que le temps vienne
Où les cœurs s’éprennent.
Promenade-observation-démonstration
de l’application de la Charte de Venise dans les aménagements
extérieurs
Après le dîner, nous réfléchissons à la
Charte de Venise sur le terrain : nous observons les différents blasons
sur les murs, la structure et les matériaux du moulin non encore restauré.
Nous admirons les nouvelles galeries en verre soutenues par les colonnes qui
permettent d’apercevoir le bâtiment tout en rappelant les constructions
anciennes.
Une eau sacrée
réputée
Ingrid nous montre l’emplacement de la fontaine Saint-Gérard
au milieu du cloître ; jadis, des pèlerins venaient le lundi
de Pentecôte, parfois de loin, pour se recueillir devant la fontaine
et emporter un peu d’eau sacrée qui avait la vertu de guérir
les maladies liées au foie.
La persévérance
des apprentis artisans
Enfin, nous rejoignons Dominique à l’atelier pour continuer à
travailler sur notre chevalet.
Troisième jour
Des journalistes
en herbe au service d’un historique de la Paix-Dieu
Le début de matinée est consacré à un bref historique
de l’abbaye. Après la pause de dix heures, trois groupes sont
formés. Consigne : réaliser un reportage vidéo, un journal
radio et un reportage photographique avec commentaire de chacune des photos.
Les trois travaux doivent brièvement raconter l’histoire de la
Paix-Dieu. Nous les analysons ensemble. Ingrid les apprécie beaucoup
! L’après-midi, nous rejoignons de nouveau l’atelier de
Dominique pour fignoler nos chevalets.
Quatrième jour
Un nouveau
destin : l’architecture
Une activité intéressante nous attend dans la classe : nous
devons nous glisser dans la peau d’un architecte afin d’imaginer
l’aménagement de la cafétéria et des chambres tout
en détail en se préoccupant des sols, murs, portes, châssis,
plafonds, lits, etc. Un groupe décore les chambres, le deuxième
aménage la cafétéria. Après quoi, deux membres
de chaque groupe vont au tableau présenter leur projet.
Finition du
chef-d’œuvre, un merveilleux chevalet
Après la pause de dix heures, nous partons jusqu’au moulin pour
mieux analyser l’endroit puis Ingrid nous explique le but de cette promenade.
Nous recevons plusieurs grandes feuilles A3 avec quelques plans dudit moulin
; nous formons deux équipes et devons imaginer un projet pour le rénover.
La présentation de ceux-ci se termine vers 12H 30, heure de repos bien
mérité.
Bilan et adieux
Après avoir fini notre chef-d’oeuvre (les chevalets) sous la
direction de notre maître menuisier Dominique, Ingrid nous invite à
rejoindre la classe pour une dernière réunion pendant laquelle
nous inscrivons notre avis concernant le séjour sur un tableau en l’absence
des animateurs et des professeurs. Lorsqu’ils sont revenus dans la classe,
Ingrid a lu ce que nous avions formulé. Les adieux ont été
précédés d’un commentaire élogieux des animateurs
qui nous ont offert un tee-shirt et un range CD.
Nous ne sommes pas prêts d’oublier ce merveilleux séjour
!