Gaston LEROUX , Le mystère de la chambre jaune
 
Retour
Athénée royal d'Izel
 
Résumé
Paris, Librairie Générale Française, 1907, Le livre de poche n°547, 280 pages.(sl, sd)

Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.

Une fois dans la « chambre jaune », ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible ! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.
 
 
Commentaire
Le lecteur est plongé dans une intrigue policière étonnante qui l’incite à poursuivre sa lecture tellement le désir de connaître la suite est immense. La surprenante histoire nous pousse à tenter d’élucider l’énigme nous-mêmes, sans pour autant y parvenir avant que Gaston Leroux n’en dévoile la solution. L’ingéniosité dont fait preuve le jeune Rouletabille pour mener l’enquête est, elle aussi, remarquable. Il n’hésite pas à remettre en doute les conclusions du célèbre détective Frédéric Larsan, avec un aplomb et une assurance qui s’appuient sur un raisonnement et une intelligence jamais pris en défaut.
(Charles HENRY)
 
Retour en haut de page