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| Athénée royal d'Izel |
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| Athénée royal d'Izel |
| Résumé |
| Paris, Gallimard, 2000, Folio n° 2688, 397 pages Dans la violence mystique du douzième siècle, Nivart de Chassepierre, jeune maître verrier, animé par une passion presque charnelle pour le verre, devra aller jusqu’en Orient pour terminer son œuvre. Il s’engagera dans un périple auquel participeront de grands chevaliers. Périple qui les conduira à Constantinople, à Jérusalem, en Afrique, pour trouver les plus grands secrets du vitrail et des couleurs, et les ramener en France. Après des douleurs physiques et morales atroces, il sera lui-même transformé, purifié suffisamment pour devenir un des plus grands maîtres verriers de son temps. Il sera celui qui réalisera les vitraux qui orneront les plus grandes cathédrales d’Europe. |
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| Commentaire |
| Avec ce livre, Bernard Tirtiaux manie brillamment faits historiques et fictionnels. Il n’est donc pas difficile d’imaginer la vie temps des croisades. Il nous conte à travers la vie intense de son héros, les secrets et les techniques ancestrales des maîtres verriers. De plus, on peut ressentir cet amour sincère de l’art, de la couleur que possède l’auteur, grâce à son écriture. Le lecteur peut parcourir son œuvre comme on le ferait d’un travail d’orfèvrerie ou d’ébénisterie. C’est une écriture empreinte d’émotion et de symbolique. Cette quête d’absolu de Nirvard, cette recherche perpétuelle de soi, jusqu’à la perfection. C’est aussi, le retour aux vraies valeurs de l’artisan mais dans un contexte politique et religieux difficile et agité que celui des croisades. (Alicia VERITER) |
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