Egypte - mai 2008 - Voyage des rhétos
Ils étaient une cinquantaine à s’envoler pour aller découvrir les trésors de la vallée du Nil et se plonger dans une culture bien différente de la leur.
En première approche, Karnak avec son allée de béliers, sa forêt de colonnes sculptées, ses obélisques droites comme un I, son plan d’eau mythique, les récits inscrits dans la pierre et les statues de Ramsès II en imposent par leur gigantisme et leur beauté défiant le temps. Malgré une nuit blanche passée à voyager et une chaleur torride, ils suivent leurs guides, Sarah et Ahmed, contant l’histoire des temples de Karnak et Louxor.

 
 
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    Egypte - mai 2008 - Voyage des rhétos
Louxor, Edfou et son temple ptoléméen, Kom Ombo et ses crocodiles momifiés, le temple d’Isis à Philae ont chacun apporté leur note particulière. Les tombes de la vallée des rois et des Reines révèlent quelques secrets, parfois étouffants. Que dire d’Abou Simbel, sauvé des eaux grâce à la mobilisation mondiale et la technique actuelle que Ramsès II n’aurait pas reniée. Tout y est monumental, dans un décor presque naturel, presque car lac et collines sont bien des créations humaines. La construction du temple est basée sur les connaissances astronomiques : le soleil pénètre deux fois l’an pour éclairer les statues de Amon Rê, Ramsès II et Rê Horakhty, laissant dans l’ombre, celle de Ptah, dieu de la mort. Ce rayon lumineux commémore la naissance et le couronnement du pharaon bâtisseur. Une fresque monumentale digne d’un Delacroix « sculpteur », raconte la victoire de Pharaon sur les Hittites. Et, tant d’autres sculptures à la mémoire des dieux et de pharaon.
Mais l’Egypte ancienne n’occupe pas tout le temps des rhétos. Le passage d’une écluse reste toujours un événement. Même si c’est au petit matin, beaucoup sont là pour observer et commenter la manœuvre.
Le haut barrage d’Assouan, malgré ses 110 mètres de haut, ne donne pas le vertige tant le mur de soutien est incliné. Derrière cette masse de pierre longue de 4 kilomètres s’étend le lac Nasser sur 500 kilomètres. En travers de l’immense étendue d’eau s’alignent les filets à crocodiles afin de contenir ceux-ci dans le lac et libérer le bas fleuve du danger.
Sous le barrage grondent les conduites forcées et les turbines produisant l’électricité de tout le pays.
Avec plus ou moins de bonheur, les rhetos marchandent papyrus, statuettes en albâtre, parfums,… Les marchands du souk ont parfois l’air de céder (surtout avec Thomas), mais personne n’est dupe ; dans cet échange, le perdant est toujours le touriste.
Les berges du Nil sont un semblant de paradis, car derrière ces palmiers, ces champs de blé se cache une misère incroyable : mendiants, chevaux et ânes décharnés, maisons de torchis à moitié effondrées, murs lézardés,…
D’autres expériences s’ajoutent au tableau : fumer la chicha, promenade en dromadaire dans le désert, ballade en felouque sur le Nil,….et farniente. Sont-ils bronzés ? Pas tellement, les températures voisinent les 35°- 40°C et le cruel soleil des tropiques confine les plus prudents à l’ombre. Bref, dans le domaine de la couleur, le rouge domine !
Une semaine, c’est si peu et si long, car il faudra du temps pour trier ces moments uniques. Que retiendront-ils ? Le contraste des couleurs, le gigantisme, l’effervescence de la vie égyptienne, la culture musulmane, l’histoire, leur camaraderie,…Sans doute, un peu de tout, de quoi évoquer des souvenirs, encore et encore.
Et, nous, les professeurs, espérons que ce voyage leur servira de support à un esprit de tolérance et de respect pour d’autres cultures.


 
 
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