Cette année, nous nous sommes rendus au fort de Breendonk en période d'offensive hivernale (enfin presque), en décembre, avec les 3è G a et b, les 3è éco et les TQ TS. Cette activité extra-muros est plus que jamais vécue avec émotion par nos élèves. Ils en reviennent sans mots, marqués et perturbés. Ils vont jusqu'à éprouver des difficultés à raconter l'indicible de ce qu'ils ont pourtant vu et entendu sur la site, le soir, quelques heures après la visite, en famille.

Voici une petite réflexion de chacun des élèves de la troisième scientifique A :

• « Comment les prisonniers faisaient-ils pour résister à la tentation de pleurer ? De supplier ? » (Gautier Piret)
• « Visiter le fort de Breendonk m’a révélé un aspect de la vie dans les camps que je n’avais pas pu sonder dans les livres ou dans les documentaires. » (Léa Rolot)
• « Après-coup, on repense à chaque pièce vue et on se dit que des gens y sont morts pour que nous, soyons libres. Ca fait mal au cœur. » (Victor Van Moffaert)
• « On essaie d’imaginer les souffrances des prisonniers dans les chambres, les cellules, les salles de torture et cela nous semble horrible. » (Noémie Legros)
• «En sortant, j’avais comme une boule au ventre… » (Elodie Gillet)
  « J’ai ressenti la froideur et l’horreur de ce qui s’est passé dans ce camp. » (Chloé Protin)
• « On se rend compte que nous avons eu de la chance de ne pas subir tout cela. » (Céline Graff)
• « J’ai pensé que si j’avais été à la place des prisonniers, je n’aurais pas tenu très longtemps, tellement les conditions de vie étaient difficiles. » (François Schrevens)
• « J’ai eu l’impression de revoir les personnes sur les lits, mourant de faim… » (Alexandre Engelbeen)
• « Lorsque je marchais dans ce fort et que je m’appuyais sur un mur, je me disais alors qu’une personne avait peut-être été tuée à cet endroit précis, et cela me retournait l’estomac. » (Igor Gaupin)
• « Cette visite m’a permis de me rendre compte de la chance que j’ai de manger à ma faim, de pouvoir changer de vêtements régulièrement… » (Florian Lecomte)
• « Je pense qu’il est important de respecter un tel lieu de mémoire pour enseigner à nos générations le souci de combattre pour la démocratie. » (Thomas Toussaint)
• « Je ne m’étais pas aussi bien rendu compte de la gravité de cette guerre… » (Hugo Bras)
• « Je me suis dit que beaucoup de personnes qui sont mortes sont passées par le même sentier que moi. A cette pensée, j’ai été bouleversé, ému.» (Loris Louis)