SCèNE DE BAIGNADE DANS UN TRAITé DE FAUCONNERIE  DU XIV siècle

 

Traité de fauconnerie.

[France ?], Ca 1305-1310

Manuscrit : parchemin, I-186 feuillets ; 35 x 23 cm.

Figure dans la Librairie des ducs de Bourgogne depuis Philippe le Hardi ; transféré de Bruxelles à Paris en 1794.

Bibliothèque nationale de France, Département des Manuscrits (division occidentale)

Ce manuscrit est le plus ancien exemplaire en français du De arte venandi cum avibus, traité de fauconnerie composé par l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) pour son fils Manfred. La traduction en fut commandée par un grand seigneur champenois, Jean II de Dampierre, qui mourut avant de la voir achevée, en 1310. L’enlumineur Simon d’Orléans revendique la paternité des multiples peintures de ce très bel ouvrage qui donne à voir toutes les variétés de volatiles décrites dans le texte, ainsi que la façon dont il faut dresser les oiseaux de proie. À commencer par le faucon, aux pattes duquel il convient d’attacher grelots et lacets de cuir pour en faciliter la domestication (f. 105-108). Mais l’oiseau est plus qu’un simple auxiliaire technique et l’homme doit entourer l’animal de soins et de prévenances s’il veut en faire un véritable compagnon de chasse .

F 115 DéTAIL