Igor STRAVINSKY
Oranienbaum, près de Saint-Pétersbourg,17 juin 1882- New York 6 avril 1971 |
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Tableaux
de la Russie païenne en deux
actes
d'Igor
Stravinsky
et
Nicolas Roerich
Décors et costumes :
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"tableaux de la Russie païenne" (ballet en deux parties) :
Premier tableau I. L'Adoration de la terre Introduction - Les Augures printaniers. Danses des adolescentes - Jeu du rapt - Rondes printanières - Jeux des cités rivales - Cortège du Sage - Adoration de la Terre. Le Sage - Danse de la Terre
Le rideau ouvre sur un groupe de garçons et un autre de filles qui attendent au pied d'une colline le signal d'un sage pour entamer des danses sacrées. Le climat primitif semble dominé par d'obscures forces naturelles. Les danses heureuses se transforment progressivement en transes sauvages. Les garçons s'étant emparés des filles, deux tribus rivales engagent un combat que le vieux sage tente de calmer.
Deuxième tableau II. Le Sacrifice Introduction - Cercle mystérieux des adolescentes - Glorification de l'Elue - Evocation des ancêtres - Action rituelle des ancêtres - Danse sacrale. L'Elue
Sur la colline, au soleil couchant, les filles entourent le sage qui se tient près d'un feu. L'une d'entre elles doit être choisie pour être sacrifiée à la terre. Les ancêtres contemplent le sacrifice. Garçons et filles de la tribu se déchaînent autour de l'élue qui meurt à l'issue d'une danse frénétique. Les danseurs portent la défunte jusqu'à la pierre sacrée afin que le rite s'accomplisse.
Voir aussi; http://www.cndp.fr/balletrusse/pedago/sacre.htm#
*Un tableau
Un acte
Division d'une pièce de théâtre, d'un opéra ou d'un ballet, qui
correspond à un découpage logique dans le déroulement de l'action.
C’est
sur le livret de Nicolas Roerich, spécialiste du monde slave et
passionné par le chamanisme, qu’Igor Stravinsky imagina les rythmes
complexes du Sacre du printemps, pour les ballets russes de Serge
Diaghilev. Créé le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Élysées à
Paris, le ballet met en scène des jeunes gens, une vieille voyante,
un très vieux sage, qui vont célébrer la venue du printemps à
travers une danse sacrée. Les jeunes vierges désignent l’Élue qui
se sacrifiera pour le printemps et dansera jusqu’à la mort. En 1913, dans le Sacre du printemps, Stravinsky faisait monter la vie dans les spasmes d’une mise à mort, celle d’une jeune fille immolée dans un rituel qualifié alors de « primitif ». Aujourd’hui, on sait que la partition de Stravinsky faisait entendre par avance le fracas des armées qui allaient s’affronter quatre ans durant. |