Situés
à une quarantaine de kilomètres au nord d’Assouan, les vestiges du
temple de Kom Ombo dominent, du haut d’une petite colline, une
boucle du Nil, à la manière d’une acropole. Le site fut choisi en
fonction de son intérêt stratégique ; la colline dominait à la
fois le Nil ainsi que l’accès aux importantes mines d’or de la
Nubie. L’étymologie reflète d’ailleurs bien cet aspect,
puisqu’en égyptien ancien, ce lieu fut appelé Noubet, "Celle
de l’Or", qui fut traduit Ombos en grec, pour finalement
devenir Kom Ombo.
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La
singularité de ce site est autant architecturale que religieuse. Le
complexe présente un plan quasi
unique en Égypte : il est constitué
de deux temples réunis, car consacrés
simultanément à deux divinités
principales. La partie sud était dédiée au dieu faucon Horus l’Ancien
(Haroéris) et la partie nord au dieu crocodile Sobek. Le temple
dispose d’ailleurs d’une porte d’entrée et d’un sanctuaire
pour chacune de ces deux divinités. Leur culte était complémentaire
: Haroéris, dieu hiéracocéphale, était un dieu aérien, solaire ;
le dieu Sobek, dieu crocodile, était une entité terrestre et
aquatique. Cette dualité, exprimée par des concepts religieux
complexes, symbolisait les puissances créatrices divines et le retour
perpétuel des cycles de la vie mais surtout, le maintien d’un équilibre,
tant
dans le monde matériel que dans le monde spirituel.