Sur la lecture : les paradoxes de Marcel Proust
"Il n'y a peut-être
pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que
ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons
passés avec un livre préféré." |
Papier peint conçus par William Morris
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C’est en préfaçant Sésame et les lys, le livre de John Ruskin, que Marcel Proust se laisse aller à une véritable thèse sur ce que la lecture apporte aux humains. Dans ce bel ouvrage Proust défend l’idée que la lecture ne vaut pas pour elle même, mais pour le seuil qu’elle permet de franchir vers soi. Les théories de , qui ont été si constamment appliquées par Maple et les décorateurs anglais, édictent qu’une chambre n’est belle qu’à condition de contenir seulement des choses qui soient utiles et que toute chose utile, fût-ce un simple clou, soit non pas dissimulée mais apparente.
Lu par par Isabelle Jannier
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