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On écrit généralement en chiffres romains :

- les fascicules (les fascicules XX à XXIV...);
- les parties d'un volume (livres) (le livre XII...);
- les parties et les sections d'un ouvrage;
- les pièces justificatives et les documents;
- les planches (illustration);
- les appendices joints à un ouvrage;
- les évangiles;
- les tomes ou les volumes;
- les actes et scènes des pièces de théâtre;
- les années dans le calendrier républicain;
- les arrondissements d'une ville;
- les conciles;
- les dynasties et les régimes (la XXe dynastie. La IIIe république);
- les millénaires;
- les numéraux après un nom propre (Louis XIV);
- les siècles;
- les couplets, chants, et chapitres;
- les sonnets, les stances et les strophes.

 

On écrit généralement en chiffres "arabes"* :

- les numéros des articles des codes, lois, statuts, etc. (alinéa 12 de l'article 35...);
- la date (25 septembre 1995);
- le degré de température (il fait 18 degrés);
- la distance (ils sont à plus de 30 km);
- la durée (il a 3 minutes 12 secondes d'avance);
- l'échelle (on trouve maintenant des cartes au 1/25 000);
- l'heure (ils se lèvent à 9 heures);
- le format d'un livre (in-16);
- la longitude et la latitude (45° de latitude sud et 28°16' de longitude ouest);
- la mesure d'angle (un angle de 60 degrés);
- les nombres des opérations ou des comparaisons (il faut déduire les 12 abstentions);
- les numéros des corps militaires (la 2e division);
- le prix (ce livre coûte 28 euros);
- les numéros d'immeubles;
- les renseignements statistiques (3 hommes sur 10);
- les vitesses (200 kilomètres à l'heure);
- la puissance des machines (135 CV);
- les pourcentages, les alliages et les calibres des armes.

 

*Qui a vraiment inventé les chiffres

Les chiffres sont non pas arabes, mais indiens. Cette vérité, Denis Guedj nous la rappelle dans son ouvrage Zéro (Robert Laffont). Mais cette réalité historique agace. Au point qu'à chacune de ses interventions publiques le romancier est interpellé sur ce sujet. Ses interlocuteurs, d'origine maghrébine, lui reprochent de leur «voler» un héritage dont ils sont fiers. Et pourtant les faits sont là. Le système décimal, fondé sur les chiffres 0 à 9, est bien né en Inde. Il a été introduit à Bagdad, au début du IXe siècle, par le mathématicien Al-Khwarezmi. Ce savant ouzbek en a fait la promotion dans un ouvrage de vulgarisation intitulé Le Livre du calcul indien.

Pour Ahmed Djebbar, le mérite des Arabes est d'avoir «internationalisé» ce mode de numération positionnel, où le zéro a un rôle essentiel. Le mot «chiffre» vient d'ailleurs de sifr, qui signifie «vide» en arabe, terme utilisé au départ pour désigner le zéro. Le système décimal a été transmis à l'Occident par l'intermédiaire de l'Andalousie musulmane. Le graphisme des chiffres que nous connaissons n'est pas celui qu'ils avaient à l'origine. Leur forme s'est progressivement modifiée, épurée. Et aujourd'hui, dans les pays arabes d'Orient, les chiffres (ceux qui, par exemple, figurent sur les étiquettes des magasins) sont incompréhensibles de nous, car ils restent graphiquement proches de leurs ascendants indiens

 

 http://www.lexpress.fr/info/sciences/dossier/sciences2/dossier.asp?ida=435768

VOIR AUSSI: 

http://www.webshopindia.fr/archives/arch_dossier/20/mathematiques_indiennes_chiffres.htm