Compositeur français d'origine allemande Fils d'un cantor de la synagogue de Cologne, Offenbach apprend le violoncelle avec sa mère (il écrira ses premières pièces pour cet instrument). En 1833, il s'installe à Paris et devient violoncelliste à l'Opéra Comique. A partir de 1838, il mène une carrière de soliste et d'artiste de musique de chambre. Entre 1850 et 1855, il est directeur de la musique au Théâtre français. Il remporte un immense succès avec la Chanson de Fortunio écrite pour Le Chandelier d'Alfred de Musset en 1850. En 1855, il ouvre son propre théâtre : Les Bouffes Parisiens. Le 21 octobre 1858, il remporte son premier grand succès avec l'opéra bouffe Orphée aux enfers. La Belle Hélène, jouée au Théâtre des Variétés en décembre 1864, sera l'une de ses oeuvres les plus célèbres et sera reprise dans le monde entier. En 1866, il abandonne la direction des Bouffes Parisiens mais il continue à écrire pour la scène avec ses deux complices, les librettistes Meilhac et Halévy (Barbe-Bleue, La vie Parisienne, La Périchole..) Ces oeuvres remportent un succès considérable et font de lui la coqueluche du second Empire. Après la défaite de 1870 et la chute du second Empire, OFFENBACH perd une partie de son public. En 1873, il prend la direction du Théâtre de la Gaîté Lyrique En 1876, il entreprend une tournée aux Etats-Unis qu'il relate dans " Notes d'un musiciens en voyage " et " Offenbach en Amérique ". Les Contes d'Hoffmann (œuvre restée inachevée à sa mort) sont créés le 10 février 1881 à l'Opéra Comique, cette œuvre connaît un succès immédiat et définitif : Les Contes d'Hoffmann seront présentés à New - York le 16 octobre 1882 ainsi que dans toute l'Europe. Les quelques tentatives d'OFFENBACH dans la musique " sérieuse " (Barkouf en 1864, Robinson Crusoe en 1867) seront des échecs. La musique d'OFFENBACH se caractérise par une abondance de mélodies fluides et gaies, assaisonnées d'un humour ironique (avec notamment un traitement irrévérencieux des personnages grecs) convenant au burlesque extravagant des situations. Le caricaturiste génial de la société du Second Empire qui sut s'entourer des talents propres à mettre en valeur son oeuvre (les librettistes Henri Meilhac et Daniel Halévy, l'interprète Hortense Schneider) apparaît comme un grand musicien qui donna ses lettres de noblesse à l'opérette, et dont l'héritage se prolonge jusqu'à nos jours (comédie musicale). OFFENBACH laisse une centaine d'ouvrages lyriques dont le style reflète l'atmosphère de gaîté précaire qui régnait sous le Second Empire. 1855 : Madame Papillon 1856 : Le Savetier et le financier 1858 : Orphée aux enfers 1861 : Le Pont des soupirs 1864 : La Belle Hélène 1866 : Barbe -Bleue ; la Vie Parisienne 1868 : La Périchole 1869 : La Diva 1869 : Les Brigands 1871 : Boule de neige 1874 : Bagatelle 1875 : Le Voyage dans la lune 1876 : Pierrette et Jacquot 1879 : La fille du tambour- major 1880 : Belle lurette (achevée par Delibes) 1881 : Les Contes d'Hoffmann (complétés par Guiraud) |
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Ouverture. La Gaîté Parisienne | |
Orphée Aux Enfers : Divertissement Des Songes et Des Heures... |
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Voir aussi: |