Dimitri CHOSTAKOVITCH

Saint-Pétersbourg, 1906 - Moscou, 1975

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Biographie

Issu d'une famille russe cultivée, CHOSTAKOVITCH commence l'apprentissage du piano en 1915 avec sa mère, pianiste professionnelle.

 

En 1919 , il entre au Conservatoire de PETROGRAD, dirigé par Alexandre GLAZOUNOV. Il étudie le piano avec Leonid NIKOLAIEV et la composition avec Maximilien STEINBERG.

 

Dès 1925 il écrit sa première grande oeuvre, la Symphonie n°1, l'une de ses compositions les plus populaires.

 

En 1927, le gouvernement lui commande une Seconde Symphonie pour commémorer l'anniversaire de la Révolution d'Octobre. Ce sera pour CHOSTAKOVITCH le début d'une étrange carrière de compositeur "officiel", caractérisée par une alternance de consécrations et de réprimandes. Ainsi la condamnation par la Pravda de son opéra Lady Macbeth de Mtzensk en 1936 et sa consécration en 1941 grâce à sa Symphonie n° 7 , qui célèbre la résistance de Leningrad contre l'invasion hitlérienne et pour laquelle il reçut le prix Staline.

 

En 1943, il s'installe à Moscou et enseigne au Conservatoire tout en composant intensément.

Il reçoit de nombreuses distinctions dans son pays comme à l'étranger.

 

En 1949, il se rend aux Etats-Unis comme délégué à la Conférence mondiale de la paix.

 

En 1966, il porte le titre de héros du travail socialiste.

 

Il décède en 1975, à la suite de plusieurs attaques cardiaques, alors que ses facultés créatrices étaient restées parfaitement intactes.

Son oeuvre comporte 147 numéros d'opus avec essentiellement 15 Symphonies, 15 Quatuors à cordes, 6 Concertos, 3 Opéras, 3 Ballets, de très nombreuses musiques de chambre, de scènes et de films ainsi que des mélodies. La totalité de son oeuvre se caractérise par un acte de foi personnel traduisant l'âme russe dans ses moindres replis. Dans un hommage spécial publié après la mort de CHOSTAKOVITCH, le gouvernement de l'URSS résumait son oeuvre comme "un exemple remarquable de fidélité aux traditions du classicisme musical et avant tout aux traditions russes, qui trouve son inspiration dans la réalité de la vie soviétique".

Influencé par MOUSSORGSKI, MALHER et BERLIOZ, le langage de CHOSTAKOVITCH est résolument ancré dans le 20ème siècle tout en restant très personnel.

Extrait(s)

 Valse lyrique, extraite de la Suite n°2 pour orchestre de jazz
 3 premières minutes du Moderato (n°2) de la Symphonie n°7 en ut majeur  "Léningrad", op.60 (1941)
 Six premières minutes de la Symphonie n°5

 

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