WILLIAM  BYRD

Né à Londres en 1542 ou 1543 - mort le 4 juillet 1623.

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Biographie

d' après http://goldbergweb.com/fr/magazine/composers/2001/03/288.php

Alors que Palestrina, Lassus et Victoria (Tomás Luis de Victoria 1548-1611) composaient de la musique pour les liturgies catholiques, et jouissaient d’une relative liberté dans leur art, la polyphonie latine du compositeur anglais s’est forgée dans des circonstances tout à fait différentes.

La majorité de la production musicale de Byrd date du long règne d’Élisabeth Ire, lorsque après vingt ans de troubles religieux, l’Angleterre était définitivement devenue une nation protestante. Alors qu’on aurait pu s’attendre à ce que Byrd ait concentré ses efforts artistiques sur la musique pour l’église réformée, la production qui nous est parvenue de lui nous montre clairement qu’il avait d’autres projets en tête lorsqu’il prenait la plume pour composer. Les statistiques sont révélatrices. En raison de la longue collaboration de Byrd avec la Chapelle Royale et de puissants patrons, près de la moitié de sa considérable production est consacrée au divertissement profane et de cour (musique pour clavier, chansons pour consort, madrigaux, sonnets, etc.), tandis que le reste est de la musique d’église. Byrd composa près de 200 œuvres latines (dont la plupart se sont conservées dans des éditions imprimées contemporaines), ainsi que trois versions de l’ordinaire de la Messe, tandis que sa musique pour l’église anglicane (dont pas une note ne fut imprimée du vivant du compositeur) se compose uniquement de quatre services, trois versions de Versets et de Répons, une courte Litanie, et quelque douze hymnes. D’ailleurs, si l’on voulait enregistrer la musique sacrée de Byrd qui nous est parvenue, les œuvres latines occuperaient 13 ou 14 CD, alors qu’on aurait du mal à remplir quatre disques avec le matériel anglais.

extraits

 Pavan (16a)

 Domine, salva nos.

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