La musique dans la Grèce antique |
Émile Martin raconte que le chercheur Ramsay, qui découvrit cette épitaphe en 1883, à Aïdin, en Anatolie, ne reconnut pas au premier abord les signes de la notation musicale. Ces fameux signes se trouvaient dans les interlignes de cette colonne funéraire de Tralles. Selon Th. Reinach " elle constitue l’échantillon le plus complet et le plus lisible qui nous soit parvenu de la notation antique ".
Les archéologues datent cette inscription du 1er siècle après J.-C. Selon eux, l’idée d’une épitaphe musicale, à cette époque, n’était pas nouvelle. Malheureusement, cette colonne disparut en 1922, dans l’incendie de Smyrne, où elle avait été transportée, mais fut heureusement retrouvée en 1957. Depuis 1966 elle est conservée au musée de Copenhague.
Cet épitaphe d’un certain Seikilos a fait tergiverser les esprits de tous les chercheurs, car il y a eu beaucoup d’interprétations sur son texte, qui est une notation vocale.
Voici la version d’e Théodore Reinach ("La musique grecque",Payot,1926)
Émile Martin reconnaît que le ton de ces quatre maximes est " beaucoup plus voisin d’un épicurisme modéré que de la conception chrétienne de la vie terrestre ". Il continue en mentionnant que, malgré sa concision, le conseil n’en est pas moins clair : " il faut jouir de l’existence et ne pas prendre trop au sérieux les misères d’une vie soumise à une fatale brièveté " Autres traductions possibles :
Traductions de Martine Maillard Site: http://www.valentinem.com/article-533056.html VOIR AUSSI :
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Sur le site (lien) :
Musique de la Grèce Antique compilation (CD album) |