La
peinture du sacre de Napoléon 1er est une fresque historique monumentale
(six mètres sur dix) servant la propagande de l'Empire. L'œuvre conservée
au musée du Louvre commémore l'avènement d'un nouvel empereur, 800 ans après
Charlemagne. Le général Bonaparte entre dans l'histoire sous le nom de
Napoléon 1er. Une cathédrale majestueuse, Notre-Dame de Paris, sert de décor
à la cérémonie. Ainsi, l'Empereur fait le lien entre le pouvoir politique
et le pouvoir religieux.
Une véritable galerie de portraits
Dans
l'assistance, les personnages, près de cent cinquante, adoptent des attitudes
conventionnelles et solennelles, respectant l'ordonnance des préparatifs
voulus par Napoléon. Quatre-vingt d'entre eux ont pu être identifiés. L'Impératrice
est accompagnée de sa dame d'atours, Mme de Lavalette, née Beauharnais. Les
maréchaux Kellermann, Pérignon et Lefebvre portent la couronne, le sceptre
et l'épée de Charlemagne. L'Empereur paraissait ensuite, revêtu du manteau
impérial, la couronne sur la tête, tenant dans ses mains le sceptre et la
main de justice. Les ministres et les grands-officiers ferment le cortège.
D'un côté s'expose le pouvoir politique avec les maréchaux et de l'autre le
pouvoir religieux avec les hommes d'église. La mère de Napoléon, ses frères
Lucien et Jérôme, ainsi que les maréchaux Masséna, Ney, Davoust, Augereau,
Brune, les généraux Lecourbe et Mac Donald sont absents dans les faits.
Pourtant, la mère de l'Empereur, Letizia, apparaît au centre de l'œuvre.
Quand on sait l'importance qu'elle a eu dans la vie du futur empereur, on
comprend cette place de choix. Ainsi, elle supervise l'action et semble donner
son consentement muet, malgré son absence le jour du sacre.
L'Empereur se sacre lui-même
L'architecture est mise en valeur par les puissantes colonnes encadrant la scène
du sacre. Or, ce n'est qu'un décor par plaquage qui a été rajouté dans l'édifice,
assez endommagé, pour lui redonner un aspect pimpant. Le centre de la
peinture occupé par le couronnement, met plus précisément Joséphine en
valeur. Dans ses dessins préparatoires, David a croqué Joséphine au crayon
noir, les yeux baissés en signe de respect. Napoléon va coiffer de la
couronne l'Impératrice, après s'être lui-même couronné sous le regard
impassible du Pape Pie VII. Par cet acte, il montre son indépendance par
rapport au pouvoir religieux de Rome. Auparavant les rois de France ne
pouvaient recevoir ce sacre que du clergé. David a autant réussi le portrait
de l'Empereur que celui de l'Impératrice, très réalistes tous deux. Par
rapport aux esquisses, il a apporté une modification, Napoléon n'est plus en
train de se couronner lui-même comme sur le dessin conservé au Louvre.
Un chef-d'œuvre néo-classique
Le calme émane de cette peinture inspirée par Le Couronnement de Marie de Médicis
de Rubens. Devenant témoin de l'Histoire, David a choisi l'éclairage idéal
pour la postérité avec cette luminosité vibrante. Son ambition était de «peindre
juste et vrai du premier coup». D'ailleurs, les couleurs, à la dominante
rouge, se fondent dans une parfaite harmonie entre décors et habits. Les ors
des costumes répondant aux ors des stucs et candélabres. Le blanc vient
apporter la touche de fraîcheur, de pureté nécessaire au renouveau.
Chef de file du néo-classicisme, David a appliqué ses préceptes artistiques
avec maestria dans ce chef-d'œuvre. Pour exprimer sa satisfaction devant l'œuvre,
Napoléon aura ce mot : «Ce n'est pas de la peinture, on marche dans ce
tableau».
Napoléon
et David
David
peint de 1806 à 1808, Le Sacre de l'Empereur Napoléon 1er et le
couronnement de l'Impératrice Joséphine qui ont lieu le 2 décembre 1804.
Quand il passe commande à l'artiste, Napoléon est jeune et crée sa légende,
soucieux de sa gloire posthume. David a presque le double de son âge et possède
son art à la perfection. De leur rencontre naissent des œuvres qui façonnent
la renommée de l'Empire.
David, premier peintre de l'Empereur
A la fois engagé politiquement et artistiquement, Jacques-Louis David est un
artiste issu de la Révolution. Né à Paris en 1748, il connaît différents
régimes successifs jusqu'à sa mort en 1825. Artiste officiel des
gouvernements révolutionnaires, David a très tôt le sentiment de vivre un
temps héroïque. En 1801, avec Le Passage du Grand St
Bernard, il représente
le Premier consul dans une prodigieuse allégorie du héros franchissant les
Alpes sur un cheval cabré dans la lignée d'Hannibal et de Charlemagne. Très
admiratif, David se rallie très tôt à Bonaparte à qui il consacre désormais
tout son talent. David est fait chevalier de la Légion d'honneur créée par
Napoléon en 1802.
Une commande historique
Napoléon le charge de commémorer dans d'immenses compositions les cérémonies
marquant les fastes du régime impérial. L'ampleur de la tâche le limite à
l'exécution du Sacre (1806-1808) et à La Distribution des aigles (1810),
alors que quatre projets devaient être réalisés. Recevant pour cette œuvre
une commande orale, il dessine alors de nombreux portraits pour toutes les
personnalités présentes le jour du sacre. Présent au couronnement, il fait
preuve d'exactitude dans la description de l'événement, même s'il
s'octroie quelques libertés. Avant même l'achèvement de la toile, Napoléon
oublie sa promesse de payer 100 000 francs à l'artiste. Suite à de longues
et humiliantes tractations, David parvient finalement à obtenir, en 1810, un
prix inférieur. Après son exposition temporaire au Louvre, la toile
retourne, faute d'emplacement, dans l'atelier de David, tout comme La
Distribution des aigles.
L'école néo-classique
David joue un rôle important dans la vie artistique française, en étant
notamment l'instigateur, à la Convention, de la suppression de L'Académie
en août 1793. De par sa formation classique à Rome, David apprend
l'iconographie antique qui loue la grandeur de la civilisation romaine. Le
style néo-classique est marqué par le réalisme de détail et une
ordonnance grandiose. David sera le maître à peindre de toute une génération
d'artistes, en faisant peser un véritable despotisme. Quelques élèves célèbres
: Antoine Gros (1771-1835), Anne Louis Girodet (1767-1824), Francois Gérard
(1770-1837), Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823), Ingres, Jean-Baptiste Isabey,
Léopold Robert. Le 29 décembre 1825 : David meurt à Bruxelles, où il
s'est exilé au moment de la Restauration de la monarchie en France.
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Le
contexte historique
Napoléon
est arrivé au pouvoir en peu d'années. Une révolution l'a enfanté, un
peuple l'a choisi, un pape l'a couronné. Il a agrandi les frontières de son
Empire comme Charlemagne et comme Louis XIV, et construit son État au centre
de l'Europe. « Tout dans cet homme était démesuré et splendide. Il était
au-dessus de l'Europe comme une vision extraordinaire. » (Victor Hugo)
L'ascension au pouvoir
Commencée dès son poste de Premier Consul, l'ascension de Napoléon s'achève
par son sacre. L'évènement donne à l'homme un statut politique définitif.
Le rôle et la place du sacre dans le processus de pacification de la France révolutionnaire
est essentiel : il permet de reconnaître le pouvoir unificateur de
l'Empereur, tout en reflétant le rôle du peuple qui l'a choisi démocratiquement.
La construction du mythe napoléonien est en marche et le peuple le soutient.
Cela facilite la mise en place des institutions napoléoniennes (le Code
civil, le Code pénal, le Code du commerce et la Banque de France).
La situation politique et religieuse
Après la révolution de 1789, l'instabilité règne. De 1795 à 1799, le
Consulat est mis en place. Du 16 au 18 juin 1799, les élections donnent la
victoire à une nouvelle majorité jacobine qui en profite pour écarter les
anciens Directeurs : c'est le coup d'Etat de prairial an VII. Face au péril
extérieur, le Directoire (1799-1804) prend des mesures exceptionnelles de
salut public : réquisitions, levée en masse, emprunt forcé. L'opinion
s'effraie de ces mesures. Lasse de tant d'années d'incertitudes et de
combats, elle se détache d'un régime qui provoque un coup d'état chaque année.
Les bourgeois libéraux eux-mêmes souhaitent un régime fort qui leur
garantisse les conquêtes de la Révolution, qui préserve l'ordre, la propriété,
et puisse terminer la guerre victorieusement. Un régime d'exception voit le
jour, rendu nécessaire par la guerre, extérieure et intérieure. En 1800, La
France est sortie du tumulte révolutionnaire. Avec une poigne de fer,
Bonaparte est arrivé au pouvoir suprême pour diffuser les idées de la Révolution
dans toute l'Europe.
L'Europe contestataire
La France est lancée dans une interminable guerre de conquêtes jusqu'en Égypte. Cette expansion effraye les pays voisins qui craignent une contagion
des idées révolutionnaires. En 1799, les Anglais, réussissent à former des
coalitions contre la France qui comprennent la Russie, l'Autriche et plus tard
la Prusse. Ce sont les mêmes qui caricaturent Napoléon : on le représente
sous l'aspect d'un roturier héritant son pouvoir d'une population assoiffée
de sang. Pour les Anglais, il était "Boney", un épouvantail dont
le seul nom frappait de terreur les enfants.
En 1812, Napoléon fait la preuve des limites de sa puissance militaire en
Russie. La Grande Armée bat retraite révélant à l'Europe la décomposition
interne de l'Empire. Quand la bataille de Waterloo est perdue, c'est l'Empire
qui vacille le 18 juin 1815.
Biographie
de NAPOLÉON
Général
couvert de gloire à trente ans seulement, Napoléon Bonaparte devient Premier
consul (1800-1804), puis empereur des Français (1804-1814). Sa volonté
réformatrice et son génie militaire, bien plus que son intelligence
politique, font de lui un personnage controversé de l'histoire de France.
Despote éclairé, il a modernisé les pays qu'il a conquis et
institutionnalisé les acquis de la Révolution française.
Une enfance entre la Corse et la France
Louis Napoleone di Buonaparte est né le 15 août 1769 à Ajaccio, un an
après l'achat de la Corse à la République de Gênes. Second fils de Carlo
Maria Buonaparte et de Maria Letizia Ramonilo, il est issu d'une famille de
treize enfants qui appartient à la petite noblesse corse. Son père, avocat,
a lutté pour l'indépendance de la Corse jusqu'à la défaite décisive de
Ponte-Nuovo. Turbulent, querelleur et orgueilleux, l'enfant puis l'adolescent
n'admettra pas l'annexion de son île à la France.
A peine âgé de dix ans, il découvre le continent où il intègre l'école
militaire de Brienne, puis celle de Paris en 1784, où il est rapidement promu
lieutenant d'artillerie. Sa famille suivra de près sa carrière, notamment sa
mère, convaincue du grand destin qui attend son fils.
Un fils de la Révolution
Successivement premier lieutenant, puis capitaine, Napoléon commande
l'artillerie française lors du siège de Toulon, ville tombée aux mains des
Anglais. Sa victoire révèle ses talents de tacticien : un chef de guerre est
né.
Le 13 vendémiaire de l'an IV (5 octobre 1795), le général Bonaparte
réprime l'insurrection royaliste de Paris dirigée contre le Directoire. En
retour, il est nommé général de division et commandant en chef de l'armée
de l'Intérieur. Dès lors, ses succès lui valent une popularité
grandissante. A tel point que le Directoire, le considérant comme un rival
potentiel, s'empresse de l'éloigner de France : en 1798, la campagne d'Égypte
lui est confiée. Un après, Bonaparte est de retour en France.
Du Premier Consul à l'Empereur
A Paris, les opposants au Directoire voient en Bonaparte la possibilité de le
renverser. Celui-ci sait le bénéfice qu'il peut retirer d'une telle
opération. Les 18 et 19 brumaire (9 et 10 décembre 1799), il participe au
coup d'État qui annonce la naissance du Consulat. Dès le mois suivant,
Bonaparte fait adopter une nouvelle constitution dite de l'an VIII et devient
Premier Consul. Bonaparte s'attèle alors à la réorganisation du pays.
La mise en place des réformes nécessite de pacifier les relations
internationales. D'où ses efforts pour mettre fin aux conflits qui déchirent
l'Angleterre, l'Espagne, la Hollande, l'Angleterre et la France. Mais, à
peine la paix signée (25 mars 1802), les royalistes exilés au Royaume-Uni
fomentent un complot contre Bonaparte. Un événement crucial qui pose une
question : comment survivrait le régime si le Premier Consul venait à
disparaître ? Seule la fondation d'une dynastie pourrait asseoir
définitivement les acquis de la Révolution et du Consulat. C'est ainsi que
Napoléon Bonaparte est proclamé empereur des Français sous le nom de
Napoléon 1er, et sacré par le pape Pie VII le 2 décembre 1804.
La constitution de l'Empire
Napoléon doit désormais faire face aux coalitions qui entendent briser son hégémonie.
Après la destruction de la marine française à Trafalgar, il prend en 1805
la tête de la Grande Armée et remporte de prestigieuses batailles :
Austerlitz (1805), Iéna (1806) ou encore Wagram (1809) lui permettent d'étendre
les limites géographiques de son empire.
Dans le but de conforter sa politique dans les Etats conquis, Napoléon
distribue les couronnes à ses frères : à Louis, Joseph et Jérôme, il
attribue la Hollande, l'Espagne et la Westphalie. Les liens matrimoniaux se
multiplient aussi avec les princes d'Allemagne. Depuis 1796, Napoléon est
marié avec Joséphine de Beauharnais, la veuve créole d'un général
guillotiné. Afin de s'assurer une descendance, il divorce en 1810 pour épouser
la fille de l'empereur d'Autriche, Marie-Louise. En s'alliant ainsi aux
Habsbourg, il espère légitimer sa dynastie. Ce sera chose faite avec son
fils, François Charles Joseph, né en 1811. Napoléon possède désormais un
héritier.
De la défaite à l'exil
Alors à l'apogée de son « règne », Napoléon doit néanmoins affronter de
nouveaux opposants. L'attitude du tsar Alexandre II, qui rouvre ses ports aux
Anglais en 1811, déclenche ainsi une réaction immédiate de l'empereur.
Celui-ci prend le commandement de la campagne de Russie dont on connaît le
tragique dénouement : les Russes incendient Moscou, Napoléon ordonne la
retraite de ses troupes dans des conditions climatiques catastrophiques. Cette
défaite signe le début de la fin de l'empire napoléonien. Forcé de se
retirer d'Espagne, Napoléon ne remporte pas d'autre victoire décisive : le
mythe de l'invincibilité de l'empereur a vécu.
De retour à Paris, l'Aigle est déchu par le Sénat le 2 avril 1814. Le 6
avril, Napoléon part en exil à l'île d'Elbe. Malgré une tentative de
retour au pouvoir, il est définitivement banni à Sainte-Hélène, après la
défaite de Waterloo.
LIENS
Étude
du tableau par des élèves
Sur
le site de l'académie de Rouen, deux élèves de lycée Flaubert livrent leur
analyse du tableau de David.
David
: biographie et oeuvres
L'encyclopédie Wikipedia donne accès à de nombreux articles sur différents
thèmes. Concernant David sont proposés une biographie et les reproductions
de quelques-uns de ces tableaux.
A
la rencontre de Napoléon 1er
Sur le site du château de Versailles, quatre peintures illustrent les grandes
phases de la construction de l'empire napoléonien : ascension politique,
campagne et conquêtes militaires, cérémonie du sacre...
Images
comparées et analysées : Napoléon
Croisant histoire et art, ce site
propose des dizaines d'œuvres replacées dans leur contexte historique et des
analyses comparatives. Taper "Napoléon" dans le moteur de recherche
pour consulter des dossiers iconographiques ("La légende dorée de Napoléon",
"Portraits de l'empereur", "Napoléon au combat", etc.) et
des reproductions de peintures. Celles-ci proposent une présentation du
contexte historique, une analyse et interprétation de l'œuvre, et une
bibliographie.
Napoléon en
images
Ce site créé par l'agence photographique de la RMN (Réunion des musées
nationaux) ouvre à tous, professionnels ou non, l'accès à un fabuleux
catalogue d'images d'art on line. Plus de 200 000 images photographiques des
oeuvres d'art conservées dans les musées nationaux et régionaux français
sont accessibles. Les outils proposés sont aussi efficaces que pratiques :
moteur de recherche détaillé, fonction Album, zoom, liens, etc. Taper
"Sacre" et/ou "Napoléon" pour découvrir des dizaines de
photographies d'estampes, peintures, dessins et bien entendu le célèbre
tableau peint par David.
La Fondation Napoléon
Reconnue d'utilité publique, la Fondation Napoléon a pour mission de
favoriser la recherche sur l'histoire du Premier et du Second Empire. En ligne
sur le site consacré à Napoléon Bonaparte : chronologies détaillées et généalogie
très complète de la famille des Bonaparte, base d'articles, filmographies,
documents iconographiques, liens, etc.
Le
récit du sacre
Site personnel très bien réalisé qui donne accès à deux récits de
contemporains sur l'événement. Pour confronter l'œuvre de David avec le
regard d'autres témoins.
Ressources
pédagogiques sur le sacre
Sur le site de l'académie de Bordeaux, un enseignant propose des ressources
et pistes pédagogiques pour l'étude de l'œuvre de David : présentation,
questionnement et fiche élève.
Napoléon et le mythe
De la gloire à la tragédie, un site de passionnés pour qui l'empereur Napoléon
Ier est toujours vivant. Une base de connaissances (biographie, généalogie,
chronologie, etc.) et d'illustrations (peintures napoléoniennes et notamment
portraits) très intéressante.
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Espace
vidéos
L'empire est
né d'un vote du Sénat le 18 mai 1804, entériné par un plébiscite du
peuple. Mais Napoléon a exigé l'apparat d'une cérémonie digne de
“l'empereur des Français”. L'immense et majestueuse toile de David
(1808), conservée aujourd'hui au musée du Louvre, représente Napoléon
sacrant lui-même Joséphine impératrice, dans la cathédrale Notre-Dame.
Tous les regards de la toile convergent vers la couronne. L'ironie de
l'histoire veut que le peintre fut aussi un ancien député de la Convention
et qu'il signa lui-même le mandat d'arrêt du premier mari de Joséphine,
Alexandre de Beauharnais, qui mourut guillotiné.
Extrait de Napoléon, David,
le Sacre de l'image, documentaire de Patric Jean (2004), produit par France 5
/ Lapsus/Musée du Louvre.
Depuis Charlemagne et Louis le Pieux
(814-840), aucun empereur n'avait plus régné sur le territoire français.
Par ce titre, Napoléon se proclame successeur de Charlemagne, mais il
emprunte aussi le cérémonial du sacre à la tradition des rois de France,
sollicitant même la bénédiction de l'Eglise. La présence du pape,
néanmoins, ne devait servir selon l'empereur qu'à “donner du lustre” à
la cérémonie. Lors du sacre, Napoléon devait même se couronner lui-même.
Or, contrairement à une légende tenace, ce geste ne fut pas une
improvisation mais suivait un protocole défini avant la cérémonie.
Extrait de Napoléon, David,
le Sacre de l'image, documentaire de Patric Jean (2004), produit par France 5
/ Lapsus/Musée du Louvre.
D'autres
toiles, d'autres peintres
Gros,
Antoine-Jean
(1771-1835).
Le
général Bonaparte au pont d'Arcole, le 17 novembre 1796
Napoléon
visitant le champ de bataille d'Eylau, 9 février 1807
Bonaparte
visitant les pestiférés de Jaffa, 11 Mars 1799.
Jean-Baptiste
THIEBAULT
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