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LE BIGEHI Feuillet d'informations scientifiques et historiques |
I. ACTUALITÉ
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Actualité La Chine veut sauver son tigre Deux réserves
vont être créées pour permettre au tigre de Chine de survivre à l’état
sauvage : l’une dans la province orientale de Jiangxi l’autre dans
le Hunan, au centre du pays. L’emplacement des deux refuges vient d’être
dévoilé après deux ans de recherches pour trouver un habitat
ressemblant le plus possible à celui du félin à l’état naturel,
annonce l’agence de presse chinoise Xinhua. Sur les traces d’un astéroïde tueur? Les fonds de l’océan
Indien, au large de l’Australie, garderaient-ils la trace d’un
terrible impact responsable d’une extinction de masse il y a plus de
200 millions d’années ? La découverte d’un cratère géant d’impact
annoncée aujourd’hui par des chercheurs américains et australiens
dans la revue Science suscite des interrogations. Lumière sur l'obscurcissement global Frédéric Perron Après le réchauffement global, faudra-t-il s'habituer à entendre parler de l'obscurcissement global? Selon diverses études, le rayonnement solaire atteignant la surface terrestre aurait diminué de 1 à 3% par décennie, depuis 40 ans. Le premier chercheur à avoir étudié la question est Atsumu Ohmura, un géographe de l’Institut fédéral suisse de la technologie à Zurich. Dans une étude publiée en 1989, il observait une diminution de plus de 10% du rayonnement solaire à la surface terrestre en Europe depuis les années 60. À l’époque de leur publication, ses recherches sont passées inaperçues. Aujourd'hui encore, plusieurs experts en climatologie n’ont jamais entendu parler du phénomène. Mais les choses changent. Au cours du congrès annuel de l'Union géophysique américaine qui a lieu cette semaine à Montréal, quelques conférences traitent de l’obscurcissement global et certains des plus éminents spécialistes du phénomène y participent : Michael L. Roderick, spécialiste en écosystèmes à l’Université nationale d’Australie, Beate G. Liepert, climatologue à l’Université Columbia ainsi que Shabtai Cohen et Gerald Stanhill. Ces deux derniers, chercheurs en agriculture et en climatologie au Volcani Center de Bet Dagan, en Israël, ont compilé en 2001 toutes les données relatives à l’obscurcissement global et en sont arrivés à une diminution moyenne du rayonnement solaire atteignant la surface de la Terre de 2,7% par décennie entre 1958 et 1992. C’est à eux qu’on doit l’expression global dimming, qu’on peut traduire par obscurcissement ou assombrissement global. Intéressé par les recherches de Cohen et Stanhill, Graham Farquhar, un biologiste de l’Université nationale d’Australie, a eu l’idée d’étudier l’évaporation de l’eau, qui est, mine de rien, l’un des plus grands mystères de la climatologie. Alors que la Terre se réchauffe, on s'attendrait à ce que l’eau s’évapore davantage. Or, les études démontrent que l’évaporation de l’eau diminue d’année en année. En s'intéressant aux données sur le rayonnement solaire, Farquhar et son collègue Michael L. Roderick ont donc établi une corrélation: moins de rayonnement solaire à la surface de l’eau veut dire moins d’évaporation. Parue dans la prestigieuse revue Science en 2002, c'est cette étude qui a contribué à faire connaître l’obscurcissement global. Depuis, d'autres ont tenté de refaire les calculs, au point d'affirmer que la diminution du rayonnement solaire atteignant la Terre serait encore plus élevée dans certaines régions d'Asie et d'Amérique du Nord. Qu'est-ce qui pourrait expliquer le phénomène? Le Soleil brille autant, sans quoi les satellites qui observent notre étoile auraient tiré la sonnette d'alarme il y a longtemps. Pour Beate G. Liepert, les causes majeures se trouveraient plutôt dans les nuages et la pollution atmosphérique. " Le réchauffement global augmente l’humidité dans l’atmosphère, ce qui augmente la capacité de rétention d’eau des nuages, explique-t-elle dans une étude publiée en 2002. Il n’y a pas nécessairement plus de nuages, mais ils sont plus sombres et ils bloquent donc plus les rayons solaires. " Par ailleurs, la pollution augmente la quantité de micro-particules dans l'air, sur lesquelles les rayons du Soleil rebondissent et retournent dans l'espace. D'où, moins de rayonnement qui atteint la surface. La théorie reste tout de même controversée. Le New York Times signalait par exemple en fin de semaine que l'Antarctique, où le ciel est tout ce qu'il y a de plus clair, connaîtrait lui aussi le phénomène d'obscurcissement. Mais si la théorie est juste, quelles en seront les conséquences? " C’est une question-clé à laquelle nous travaillons encore, dit Michael L. Roderick. Nous allons en discuter à Montréal." S'il y a réellement obscurcissement, les conséquences pourraient être catastrophiques. Au niveau du climat, on sait que l’obscurcissement a d'abord un impact sur le cycle de l’eau. Moins de rayonnement solaire veut dire moins d’évaporation et donc moins de précipitations, une situation qui pourrait être particulièrement problématique pour les régions plus arides. Le phénomène aurait évidemment des conséquences sur la photosynthèse, donc sur la croissance des forêts, sur l'agriculture, et sur la végétation en général.
Vénus a rendez-vous avec le Soleil AP Le 8 juin prochain, entre 1h30 et 7h30 GMT, aura lieu un phénomène astronomique extraordinaire: le passage de la planète Vénus devant le disque solaire. Il sera observable de partout en Europe et en Asie, pour autant que le temps soit clair. Ce phénomène est doublement extraordinaire: d'une part il ne s'est plus produit depuis le 6 décembre 1882 - il n'y a donc pas eu de transit de Vénus au XXe siècle - et, d'autre part, il se produira deux fois à dates rapprochées au cours de ce siècle. La prochaine est prévue le 6 juin 2012. Ensuite, il faudra attendre plus d'un siècle, jusqu'en 2117... L'observation - en prenant toutes les précautions indispensables, comme un filtre efficace sur l'objectif ou lentille frontale, et non sur l'oculaire - ne devrait pas poser de problème technique. De bonnes jumelles équipées de filtres adéquats devraient suffire. Le mieux, et le plus simple, sera de projeter sur un écran l'image du Soleil fournie par une lunette de 60 mm de diamètre au moins. Dans sa course autour du Soleil, la planète Vénus (qui occupe la deuxième position à partir du Soleil, après Mercure) se retrouve tantôt entre la Terre et le Soleil et tantôt exactement "derrière" le Soleil. Si le plan de l'orbite de Vénus était exactement le même que le plan de l'orbite de la Terre, il se produirait un transit à chaque alignement des deux planètes. Mais les plans diffèrent. Ce qui explique la faible fréquence du phénomène. A noter que 13 révolutions (une révolution correspond à un tour complet de l'astre solaire) de Vénus autour du Soleil, soit 2921 jours, correspondent environ à 8 révolutions terrestres ou 2922 jours. Pourquoi le sang est-il rouge ? La principale substance constitutive du sang, du point de vue fonctionnel, c'est le globule rouge. C'est lui qui transporte l'oxygène des poumons vers les muscles et c'est encore lui qui débarrasse ces derniers de leur principal déchet : le dioxyde de carbone. Le globule rouge contient de l'hémoglobine qui est un pigment rouge. La molécule d'hémoglobine contient des atomes de Fer, c'est lui qui confère au sang sa teinteparticulière. L'élément Fer possède un spectre d'émission qui comporte une raie visible au niveau de la longueur d'onde correspondant à la couleur rouge (à chaque longueur d'onde de la lumière correspond une couleur). Ce spectre est une sorte de " carte d'identité " de l'élément car chaque élément a un spectre différent de celui des autres. Lorsque le Fer est exposé à un faisceau de lumière blanche (addition de toutes les couleurs), il absorbe toutes les longueurs d'ondes visibles et il renvoie seulement des photons dont la longueur d'onde correspond au rouge. L'œil d'un observateur ne voit donc que le rouge. http://cyberzoide.developpez.com/pourquoi/index.php3?page=sang |