Actualité
Un nouveau système de détection des polluants chimiques dans les sols et
l'eau a été développé par l'Université Libre de Berlin. Un gène de la
méduse fluorescente Aequorea Victoriadans a été inséré dans le génome
des vers filaires. Quand les vers entrent en contact avec une substance
chimique, le gène est activé et les vers synthétisent une protéine
lumineuse verte. Leur estomac s'illumine alors sous le rayonnement d'un
microscope à fluorescence, ce qui constitue la preuve d'une contamination
chimique.
SOURCE : ADIT -
Vigie : Environnement
L'étonnante
capacité des manchots à conserver des aliments
PARIS
(AFP) - Une substance antimicrobienne, qui pourrait trouver un jour des
applications en matière de conservation des aliments et en médecine, vient
d'être isolée par des chercheurs français chez les manchots, révèle le
"Journal of Biological Chemistry" dans son dernier numéro.
Les
manchots royaux (Aptenodytes patagonicus), que l'on rencontre notamment dans
l'archipel sub-antarctique français de Crozet, à mi-chemin entre l'Afrique
australe et l'Antarctique, mènent une vie caractérisée par l'alternance
de séjours à terre, où ils se reproduisent, et de longs départs en mer
pour s'alimenter.
Les
chercheurs du Centre d'écologie et de physiologie énergétiques
(CEPE/CNRS) de Strasbourg ont découvert il y a quelques années que le
mâle du manchot royal, tout en jeûnant sur son parcours de 400 à 500 km
dans les eaux polaires, regagne la terre avec de la nourriture parfaitement
conservée dans son estomac. Il revient remplacer la femelle pour la
dernière période d'incubation du poussin.
Suite
à cette observation, Cécile Thouzeau et ses collègues ont cherché à
élucider les mystères de cette étonnante capacité de conservation de
nourriture. A partir des prélèvements d'échantillons de contenu stomacal
de manchots en train de couver, les chercheurs ont réussi à isoler une
substance antimicrobienne, la "sphéniscine" (du nom scientifique
de la famille des manchots, les sphéniscidés).
Il
s'agit d'une peptide (composante de protéine), qui semble agir en
association avec d'autres molécules. Mais on sait d'ores et déjà,
soulignent les biologistes, qu'elle est active contre un grand nombre de
micro-organismes (bactéries, champignons...) dont certains sont à
l'origine de maladies humaines. Elle arrête totalement, par exemple, la
croissance d'Aspergillus fumigatus, champignon provoquant une pneumopathie
connue sous le nom d'aspergillose invasive et touchant les personnes aux
défenses immunitaires affaiblies.
Outre
un avenir qui semble prometteur dans le domaine biomédical, la sphéniscine
pourrait également contribuer à l'amélioration des techniques de
conservation agroalimentaires, commentent les scientifiques.
http://fr.news.yahoo.com/031218/202/3k28y.html
Quand
le Soleil influençait
le prix du blé
Les
hommes ont toujours cru à l’influence des cieux sur les activés
humaines, ce qui de nos jours peut s’apparenter à des croyances d’un
autre temps. Pourtant deux chercheurs israéliens viennent de montrer que le
Soleil pouvait influer sur les récoltes et par conséquent, sur le prix du
blé.
Lev Pustilnik de l’Université de Tel Aviv et Gregory Yom Din de l’Institut
de Recherche du Golan à Kazrin ont montré qu’il existait bien un lien
entre l’activité solaire, visible par le nombre de taches, et les
récoltes de blé.
Les taches solaires sont des zones sombres plus froides caractérisées par
un champ magnétique extrêmement fort. Elles sont souvent à l’origine d’explosions,
suivies d’éjections de masses coronales, entraînant des orages
magnétiques. Lorsque ces derniers atteignent les premières couches de l’atmosphère,
ils cassent différentes molécules de gaz comme l’azote ou la vapeur d’eau,
et empêchent la formation de nuages. Ainsi, les deux chercheurs israéliens
ont montré qu’en période de forte activité solaire, le ciel est
dégagé, et les nuages sont rares. Ils ont confirmé leur théorie à
partir d’observations par satellites : un temps clair serait plus
favorable aux récoltes, qu’un temps à fortes pluies.
Les deux chercheurs ont ainsi constaté qu’au Royaume-Uni, entre 1600 et
1700, le prix du blé a été le plus élevé lorsque l’activité solaire
était la plus faible. Ce qui semblait n’être qu’un vulgaire dicton de
grand-mère a été vérifié scientifiquement. De nos jours, la
mondialisation des échanges annule l’effet solaire. Cependant, dans
certains pays pauvres, l’impact de l’activité du Soleil sur les
récoltes peut encore se vérifier.
http://permanent.sciencesetavenir.com/sci_20031222.OBS1663.html
Disque
d’or: polar archéologique
En 1999, un disque
insolite, accompagné d’épées, de haches et de bijoux datant de l’âge
du bronze, fut découvert en Allemagne centrale par des pilleurs de tombes.
Ceux-ci tentèrent de monnayer leur trouvaille en vain. Le trésor passa de
main en main avant d’être saisi en 2002 par la police bâloise au cours d’une
action spectaculaire minutieusement mise au point.
Vieux d’au moins 3600 ans, ce disque de bronze, incrusté d’un croissant
de Lune, du Soleil et d’étoiles représentant les pléiades fut
certainement fabriqué dans la région où il fut découvert mais son auteur
a dû s’inspirer de modèles provenant du bassin méditerranéen.
Cet objet, d’une valeur scientifique exceptionnelle, est connu désormais
sous l’appellation de disque céleste de Nebra.
Il témoignerait d’un important culte stellaire au cœur de l’Europe à
l’époque protoceltique.
On peut le contempler au musée préhistorique de Halle.
http://www.agers.cfwb.be/prof/dossiers/part/rtbf/rtbf0345.asp#z
Cet
automne (2003) a vu en Allemagne la publication officielle d’une
découverte majeure pour l’histoire de la culture européenne. Il s’agit
de la plus ancienne représentation du ciel jamais trouvée, vieille de
3.600 ans, contemporaine de Stonehenge (Âge du bronze), plus ancienne
encore que la fameuse représentation égyptienne de la barque céleste qui
était jusqu’à présent considérée comme la plus ancienne carte
céleste
du
monde.
http://www.prospection.net/forum/messages/4914_4914_17_0_17.html
Elle est constituée d’un disque de bronze de 32 cm de diamètre (fig.
supra) plaqué de motifs en or représentant, entre autres, la Lune, le
Soleil et ce qui semble être la constellation des Pléiades, ainsi que d’autre
astres.
Ce disque céleste avait été découvert et dérobé en juillet 199 par des
pilleurs de sites archéologiques, sur le mont Mittelberg près de Nebra,
dans la Saxe-Anhalt (Allemagne centrale). Il a été retrouvé cette année
par la police à Bâle, en Suisse, légèrement endommagé. Le site
archéologique se trouve dans une forêt, au sommet du mont, à l’intérieur
d’une enceinte circulaire de 200 à 350 m de diamètre, constitué d’une
palissage de bois qui semble avoir hébergé soit un observatoire céleste,
soit un haut lieu de culte, soit un important site funéraire (avec un
système complexe de tombes) ou le tout à la fois. Le site semble
avoir été utilisé sur une longue période d’environ mille ans car on y
a retrouvé aussi des bijoux de l’époque de Wendel vieux de 2700 ans. Le
débat est encore ouvert sur la signification des arcs d’or représentés
sur le disque. Les deux arcs latéraux peuvent symboliser à la fois les
barques célestes qui véhiculent la Lune et le Soleil chez les Anciens
Germains et la courbure de la ligne d’horizon . Quand au troisième, on
peut y voir la Voie Lactée. La localisation du lieu interpelle aussi quant
à sa symbolique astronomique. En effet, depuis le mont Mittelberg, le jour
du solstice d’été on voyait le Soleil se coucher sur la pointe du mont
Brocken (1142 m), point culminant du Haut-Harz et, le 1er mai – qui est
aussi une date religieuse importante chez les anciens Celtes et
Germains – sur le point culminant (474 m) du proche massif des
Kyffhaüser.
Il apparaît donc que les historiens tenants de l’antériorité
moyen-orientale puis méditerranéenne dans la science astronomique ont à
revoir leur copie, d’une part et que, d’autre part, la civilisation
nord-européenne de l’Âge du bronze aurait développé un système de
connaissances nettement plus élaboré que ce qui était jusque là
couramment allégué. "
Base :http://racines.traditions2.free.fr/disqciel/index.htm |